Connaissez-vous ANNIE ?
Annie, c’est le nom d’une adorable comédie musicale avec danse, claquettes, chant et plein, plein de bons ingrédients pour en faire une comédie musicale pour enfant. Cette comédie réalisée par John Huston, est sortie en 1982.
Annie est une orpheline de 10 ans qui vit dans un orphelinat tenu par une vieille fille acariâtre, alcoolique, violente, pingre et surtout, trèèèèèèèèèèèèès intéressée par l’argent (bref, le type même de la tenancière d’orphelinat, quoi).
Annie est pleine de vie et d’espièglerie, elle est prête à tout pour s’enfuir de ce havre de paix où il faut se lever aux aurores, astiquer la maisonnée de la cave au grenier pour être récompensé par de la bouillie froide en guise de petit déjeuner. La vie est dure à l’orphelinat, mais Annie arrive à soutenir ses compagnes d’infortunes parce qu’elle garde toujours le sourire et l’espoir.
En effet, elle porte sur elle la moitié d’un médaillon que ses parents lui ont laissé pour revenir la chercher un jour … et elle y croit dur comme fer.
Lors d’une de ses fugues, elle sauve la vie d’un chien errant, qu’elle décide d’appeler Sandy … sauf que bien sûr, le chien, redevable, va maintenant la suivre partout, ce qui complique encore plus les choses quand notre petite vagabonde est ramenée à l’orphelinat par un agent de police.
La roue tourne pour Annie, le jour où un riche multimilliardaire cherche à travailler son image de marque en accueillant “un orphelin” chez lui pendant une semaine … ainsi, la secrétaire du monsieur part à la recherche d’une orpheline qui ferait l’affaire … et lors de l’entretien avec l’adorable directrice de l’orphelinat, Annie (enfermée dans le placard de ce même bureau) fait tout pour se faire remarquer. Conquise, la secrétaire décide que c’est Annie qu’il lui faut pour “l’expérience”.
Commence alors pour Annie (et Sandy, qui maintenant, la suit partout), une vie de rêve, elle goûte au luxe et profite de sa semaine pour chambouler le train-train de ce monsieur milliardaire qui n’aime que les chiffres et les affaires … Elle arrive bien sûr à se faire aimer de tous et au bout de cette semaine d’essai, le monsieur, conquis, décide de l’adopter … proposition qu’Annie décline parce qu’elle croit toujours que ses parents vont revenir la chercher un jour, grâce au petit médaillon qu’elle porte.
Pour lui faire plaisir, alors, Mr Warbucks, le milliardaire, propose une prime pour retrouver les parents de sa petite Annie chérie, fait paraître des articles dans la presse, passe à la radio …etc … sauf que bien sûr, la prime intéresse beaucoup de monde et certains sont prêts à tout pour avoir le magot … et bien sûr, tout ce battage médiatique n’échappe pas à cette chère tenancière de l’orphelinat qui monte un coup avec son petit frère (qui sort de prison) et sa “chérie” afin d’empocher la récompense, parce que celle qui a la deuxième moitié du médaillon … c’est elle.
Comment l’ a-t-elle en sa possession ?! Les parents d’Annie sont morts dans un incendie et leurs maigres affaires ont été envoyées à Annie (qui n’en a jamais eu vent, puisque c’est la mégère qui a tout gardé. Elle a donc, non seulement la deuxième moitié du médaillon, mais aussi l’acte de naissance d’Annie. Ainsi, les trois compères montent-ils le plan de se faire passer pour les parents d’Annie, preuves à l’appui, empocher le magot et se débarrasser de la petite ensuite.
Heureusement, les petites orphelines entendent la conversation de ces trois lascards après quelques difficultés, arrivent à s’échapper de l’orphelinat afin de prévenir Annie du danger qui la guette. Mais elles sont à pieds et les méchants vilains, sont en voiture, ils ont donc le temps d’aller jouer leur numéro, récupérer leur chèque et Annie. Donc quand les petites orphelines arrivent, il est déjà trop tard : elle a été emmenée par ses faux parents qui récupèrent la frangine au passage.
Branle-bas de combat, tout le monde part à la recherche d’Annie et une course poursuite effrénée s’ensuit … Annie, qui est loin d’être une godiche qui se laisse enlever comme çà, fait croire à une envie pressante pour s’enfuir … la poursuite en voiture se poursuit donc à pieds … jusque sur un pont, qui s’ouvre qu’elle escalade pour s’échapper, avec le vilain méchant à ses trousses … heureusement, un des gentils garde-du-corps du milliardaire, en hélicoptère la localise et lui sauve la vie au moment où elle allait lâcher prise.
Et ainsi, tout est bien qui finit bien : tout le monde adopte tout le monde. Au passage, la secrétaire et le milliardaire tombent amoureux, Annie est adoptée ainsi que toutes ses petites copines … tout se finit dans la joie et la bonne humeur avec un feu d’artifice et un numéro de claquettes … dignes de Broadway.
Cette comédie musicale nous transporte dans l’Amérique des années 20, les chants, les danses sont pétillants, çà virevolte de partout, c’est plein de vie et l’histoire est plein de tendresse. Donc, je ne peux que vous conseiller de le voir.
Pour le casting : notre petite vedette Annie est incarnée par la petite Aileen Quinn, qui restera une illustre inconnue …dommage, elle était pleine de talents cette gosse (chant, danse, claquettes, comédie …)
Par contre, on y rencontre des noms connus tels que Albert Finney (le papa dans Big Fish de Tim Burton).
Nous y découvrirons le jeune Tim Curry, qui viendra de se faire connaître par son Rocky Horror Show ou encore Bernadette Peters (une des bombes sulfureuses de Dallas … ou est-ce Côtes Ouest … bref, elle y a aussi un rôle de garce ).
Par ce long bavardage, j’espère vous avoir donné envie de voir cette comédie musicale pétillante et pleine de vie.
Laisser un commentaire