Bonjour,
Très bon article Tommy, j'imagine sans mal la foule enthousiaste qui se fait doucher quand on voit les pauvres capacités de la console... Je n'ai jamais possédé de Vidéopac, mais j'ai pu y jouer pas mal quand même. Comment ? Asseyez-vous donc que je vous raconte.
Transportons-nous en 1982. À Clermont-Ferrand, il existe quelques magasins de jouets (le Ludo, la Farandole...) mais surtout, LE magasin affilié à Jouéclub : le Petit Navire, rue des Gras, juste sous la cathédrale (je crois qu'il a hélas fermé en 2006, mais je n'habite plus Clermont alors je ne suis pas sûr). Et hop, photo.
Dans cet immense magasin, bien plus grand que le laisse supposer cette image, on trouve une partie consacrée aux consoles. Plusieurs télés trônent tout en haut d'une étagère et chacune d'elles propose des images d'une machine en particulier. Pour comprendre le contexte, il faut que vous sachiez que j'ai acheté dans ce magasin une quantité innombrable de jouets, figurines de Star Wars, une voiture radiocommandée, le jeu électronique Tron... Je connais les vendeurs et je m'entends bien avec eux, je vais les voir de temps en temps sans acheter de trucs pour leur dire bonjour - mais souvent je ressors du magasin avec un truc ou un autre. Et donc, vu que j'ai la cote auprès des vendeurs super sympas, ils me laissent venir les mercredi pour jouer à la console - notamment la Videopac.
Imaginez un môme de 12 ans, avec un torticolis en rentrant chez lui le soir, parce qu'il a passé l'après-midi la tête rejetée en arrière pour lorgner sur les images des jeux Videopac tout en haut de la pièce !
Je n'ai pas le souvenir des jeux auxquels j'ai joué. Par contre, je me rappelle bien avoir constaté deux choses avec la Vidéopac. La première, c'est que les jeux ne sont pas très beaux, mais qu'on s'amuse quand même bien avec. La seconde, c'est que les manettes ne sont pas très agréables à tenir en main, mais qu'elles sont très précises avec leurs crans pour les 8 directions. Finalement, j'ai craqué peu de temps après pour une Coleco - que j'ai achetée au Petit Navire - mais je n'ai jamais oublié mes séances des mercredi là-bas.
Merci pour ton article Tommy qui me rappelle ces souvenirs, et qui est comme chaque fois un régal à lire !
vraiment ce clavier (qui ne sert à rien) je ne pense même pas l'avoir un jour croisé. 
Au banquet de l'amitié, chacun peut trouver sa pitance ... Mais au festin des loups, il n'y a pas de dessert ... (Professeur Procyon)
