MICHAEL JACKSON

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Philou62
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Re: MICHAEL JACKSON

Message : # 194568Message Philou62
02 juil. 2010, 01:14

Je pense surtout qu'il faut faire attention à la presse "people", alias la presse à scandales, faite de canulars en tous genres. C'est vrai qu'il est tentant de croire en sa "résurrection", mais là quand même, c'est un peu gros comme la maison au beau milieu d'un champ. Très franchement, et même quand on sait à quel point la presse et les médias ont pu démolir la star durant tous les procès de pédophilie, je ne pense pas qu'ils iraient jusqu'à orchestrer sa mort, non seulement ce serait très malsain, mais on atteindrait aussi des sommets dans le domaine du macabre ! A moins que tout ça soit orchestré par la star en personne, mais je pense que pour faire ça, il faut avoir un esprit particulièrement tordu !


Ah, quand je dis que la presse et les médias ont démoli la star, j'ai simplement vu la traduction d'un article en anglais. L'article original est ici : http://www.huffingtonpost.com/charles-t ... 10258.html...

Et concernant la traduction (ce n'est pas moi qui l'ait faite), je vous la met en citation juste en dessous. Je vous préviens, c'est super hyper méga très long, mais pour avoir lu l'article dans son intégralité, c'est juste édifiant, et ça mérite d'être lu (pour les braves qui auront le courage d'aller jusqu'au bout) !
Cela fait cinq ans aujourd'hui que douze jurés ont acquitté à l'unanimité Michael Jackson accusé de pédophilie, de complot et d’avoir donné de l'alcool à un mineur. Il est difficile de savoir comment l'histoire se souviendra du procès de Michael Jackson. Peut-être comme la quintessence de l'obsession occidentale pour la célébrité. Peut-être comme un lynchage du 21e siècle. Personnellement, je pense qu'il restera dans les mémoires comme l'un des épisodes les plus honteux de l'histoire du journalisme.

Il faut rechercher dans les archives de journaux et regarder plusieurs fois des heures de reportage TV pour comprendre réellement l'ampleur de l’échec des médias. Cela a touché toute l'industrie. Sans aucun doute, certains journalistes et même certaines publications et certaines chaînes de télévision favorisaient ouvertement l’accusation, mais la plupart des lacunes des médias étaient institutionnelles. Avec des médias obsédés par les petites phrases, comment pouvez-vous résumer huit heures de témoignage en deux phrases en restant fidèle à ce qui s’est passé ? Dans une ère d’information rapide et de blogs instantanés, comment pouvez-vous résister à la tentation de sortir de la salle d'audience à la première occasion pour diffuser les dernières accusations salaces, même si cela signifie manquer une partie des témoignages de la journée ?

Quand je regarde le procès de Michael Jackson, je vois des médias déchaînés. La quantité de propagande, de préjugés, de distorsion et de désinformation est presque impensable. Lorsque vous lisez les transcriptions des débats judiciaires et que vous les comparez aux coupures de presse, vous voyez que le procès qui nous a été relayé ne ressemble en rien au procès qui se déroulait dans la salle d'audience. Les transcriptions montrent un défilé interminable de témoins à charge qui se parjurent presque toutes les heures et croulent sous les contre-interrogatoires. Les coupures de presse et les informations télévisées détaillent jour après jour des accusations odieuses et des insinuations sinistres.

Le 18 Novembre 2003, 70 shérifs ont fait une descente dans le Ranch de Neverland de Michael Jackson. Dès que cette nouvelle a été connue, les chaînes d’informations ont abandonné leurs programmes habituels pour couvrir l’événement à plein temps. Quand il est apparu que Jackson était accusé d'avoir molesté le jeune Gavin Arvizo, qui avait survécu à un cancer et qui tenait la main du chanteur dans le documentaire de Martin Bashir "Living With Michael Jackson", les médias ont mis les bouchées doubles. Des réseaux d’informations étaient tellement obsédés par le scandale entourant Jackson qu'une attaque terroriste en Turquie est presque passée inaperçue. Seul CNN s’est donné la peine de diffuser la conférence de presse conjointe de George Bush et Tony Blair au sujet de la catastrophe.

Les trois chaînes principales se sont aussitôt préparées à produire des émissions spéciales de plusieurs heures sur l'affaire Jackson. Elles n’étaient apparemment pas découragées par le fait que rien n'était encore connu au sujet des accusations et que les procureurs ne répondaient pas aux questions. CBS a consacré un épisode de “48 Hours Investigates” (48 Heures d’Enquêtes) à l'arrestation, tandis que Dateline sur NBC et 20/20 sur ABC aussi se sont précipités pour diffuser des émissions spéciales sur Jackson. En deux jours pendant la fouille de Neverland, et avant même que Jackson ne soit arrêté, VH1 a annoncé la diffusion d’un documentaire d’une demi-heure intitulé "Michael Jackson Sex Scandal” (Le Scandal Sexuel de Michael Jackson).

Daily Variety a qualifié l'histoire de Jackson “d’aubaine pour les médias ..., surtout pour les chaînes d’informations du câble et les chaînes locales qui cherchaient à augmenter le taux d’audience pendant la dernière semaine avec tous les événements important du mois de Novembre."

Daily Variety avait raison. Les émissions sur les célébrités ont vu leurs chiffres décoller quand l'histoire de Jackson est sortie. Le taux d’audience de “Access Hollywood” a augmenté de 10% par rapport à la semaine précédente. “Entertainment Tonight” et “Extra” ont tous deux réalisé la meilleure audience de la saison et “Celebrity Justice” a également connu une hausse de 8%.

Les journaux ont réagi de façon aussi hystérique que les chaînes de télévision. “Il est fou !” s’est écrié le New York Daily News. "Jacko : Essaye de t’en tirer cette fois-ci” a écrit le New York Post.

The Sun - le plus grand journal de Grande-Bretagne - a publié un article intitulé “He’s Bad, He’s Dangerous” (Il est Mauvais, Il est Dangereux). Le texte décrivait Jackson comme un “ex-noir, ex-superstar”, un “monstre de foire” et un “individu tordu” et a lancé un appel pour que ses enfants lui soient retirés. "S'il n'était pas une star de la pop avec une montagne d'argent pour se cacher derrière, disait l’article, "il aurait été arrêté il y a des années."

Encouragés par la hausse d’audience que le scandale autour de Jackson avait entraîné, les médias se sont donnés pour mission de profiter de l’affaire le plus possible. Tom Sinclair de Entertainment Weekly a écrit, “Les gourous des médias, du journaliste à sensation le plus vulgaire aux réseaux d’informations les plus chics, redoublent d’efforts pour remplir des colonnes de journaux et gagner du temps d'antenne avec des scoops sur Jacko."

“La pression sur les journalistes est énorme”, a dit le procureur Harland Braun à Sinclair. “Par conséquent, des avocats dont on avait jamais entendu parler apparaissent à la télévision pour parler d’affaires avec lesquelles ils n'ont aucun lien."

Sinclair a ajouté : “Et pas seulement les avocats. Tous ceux qui ont un jour été au service de Jackson, des médecins, des écrivains, des psychiatres et même des employés de magasins passent à la télévision et dans les journaux."

Alors que les médias étaient occupés à harceler une foule de charlatans et des connaissances éloignées pour obtenir leur point de vue sur le scandale, l'équipe de procureurs dans la dernière affaire Jackson a eu un comportement très discutable - mais les médias ne semblaient pas s'en soucier.

Au cours de la fouille de Neverland, le procureur général, Tom Sneddon, qui avait essayé de poursuivre Jackson en vain en 1993, et ses officiers, ont violé les termes de leur propre mandat de perquisition en entrant dans le bureau de Jackson et en saisissant des tonnes de papiers sans rapport avec l’enquête. Ils ont également perquisitionné illégalement le bureau d'un détective privé qui travaillait pour l'équipe de défense de Jackson et ont pris des documents de la défense dans la maison de l'assistant personnel du chanteur.

Sneddon modifiait également des éléments fondamentaux de son affaire chaque fois qu’une preuve était révélée et qui démentait les accusations de la famille Arvizo. Par exemple, quand le procureur a découvert deux enregistrements dans lesquels toute la famille Arvizo chante les louanges de Jackson et nie tout abus, il a présenté une accusation de complot et a affirmé qu'ils avaient été contraints de mentir contre leur gré.

Nous pouvons donner un autre exemple similaire : l'avocat de Jackson, Mark Geragos, est apparu sur la chaîne NBC en Janvier 2004 et a annoncé que le chanteur avait un “alibi en béton armé” pour la date figurant sur l'acte d'accusation. Au moment où Jackson a été de nouveau interpellé en avril pour l'accusation de complot, les dates d’agression sur la feuille d’inculpation avaient été repoussées de près de deux semaines.

Sneddon a ensuite été pris en train d’essayer d’utiliser des empreintes digitales comme preuve contre Jackson, lorsqu’il a demandé à l’accusateur Gavin Arvizo de tenir des magazines pour adultes au cours d’une audience devant un grand jury. Il les a ensuite mis dans des sacs et les a envoyés pour faire analyser les empreintes digitales.

Non seulement la plupart des médias ont ignoré ce débordement d'activité douteuse et parfois illégale de la part de l’accusation, mais ils semblaient aussi parfaitement heureux de continuer une propagande accablante de la part de l’accusation, malgré une absence totale de preuves corroborantes. Par exemple, Diane Dimond est passée dans l’émission “Larry King Live” après l'arrestation de Jackson et a parlé à maintes reprises d’une “pile de lettres d'amour” que la star aurait écrites à Gavin Arvizo.

"Est-ce quelqu'un ici ... a connaissance de l'existence de ces lettres ?” a demandé King.

“Absolument”, a répondu Dimond. “Moi. Je suis absolument certaine de leur existence !”

"Diane, les avez-vous lu ?”

"Non, je ne les ai pas lu."

Dimond a admis qu'elle n'avait même jamais vu les lettres mais “que ses sources étaient des forces de l’ordre haut placées”. Mais on n’a jamais retrouvé ces lettres d'amour. Lorsque Dimond dit qu'elle était absolument certaine de leur existence, elle fondait ses commentaires uniquement sur les paroles des sources policières. Au mieux, les sources policières répétaient de bonne foi les accusations de la famille Arvizo. Au pire, ils avaient eux-mêmes inventé l'histoire pour salir le nom de Jackson. Quoi qu'il en soit, l'histoire a fait le tour du monde sans la moindre preuve à l'appui.

Il s’est passé plus d'un an entre l'arrestation de Jackson et le début de son procès et les médias ont été contraints, dans l'intervalle, d’entretenir l'histoire aussi longtemps qu'ils le pouvaient. Conscients du fait que Jackson ne pouvait pas parler à cause de l’enquête en cours, et qu’il était donc incapable de réagir, les sympathisants de l’accusation ont sorti des documents tels que la déclaration de Jordan Chandler à la police en 1993. Les médias, avides de scandale et de sensationnalisme, se sont jetés dessus.

Dans le même temps, des histoires vendues à des émissions de télévision tabloïd par d'anciens employés mécontents dans les années 1990 ont été reprises sans cesse et présentées comme informations. Des petits détails de l’affaire Arvizo sortaient aussi périodiquement.

Bien que la plupart des médias racontaient ces histoires comme étant des accusations et non des faits, la quantité et la fréquence des histoires reliant Jackson à des abus sexuels, ainsi que son incapacité à les réfuter, eu un effet dévastateur sur l'image publique de la star.

Le procès a commencé au début de l’année 2005 avec la sélection du jury. Interrogée par NBC au sujet des tactiques de sélection du jury de l’accusation et de la défense, Dimond a dit que la différence était que les procureurs recherchaient des jurés qui avaient le sentiment “du bien du mal”.

Les jurés venaient à peine d’être sélectionnés, que Newsweek a essayé de leur porter atteinte, en soulignant qu’un jury de classe moyenne serait incapable de juger équitablement une famille d’accusateurs de classe inférieure. Dans un article intitulé “Jouer la carte de la classe” le magazine a précisé : "Il se pourrait que le procès de Jackson dépende d’autre chose que de la race. Et nous n'entendons pas par là des preuves."

Alors que le procès avançait, il est vite devenu évident que l'affaire était pleine de trous. La seule “preuve” de l'accusation était une pile de magazines pornos hétérosexuels et quelques livres d'art. Thomas Mesereau a écrit dans un document de justice, “L'effort fait pour poursuivre Mr. Jackson pour avoir l’une des plus importantes bibliothèques privées au monde est alarmant”. Jamais depuis trois quarts de siècle, on avait entendu un procureur dire que la possession de livres d'artistes bien connus était la preuve d'un crime contre l'État. "

Le frère de Gavin Arvizo, Star, est venu à la barre au début du procès et a affirmé avoir été témoin de deux actes d'agression sexuelle, mais son témoignage était complètement incohérent. En ce qui concerne un acte présumé, il a affirmé à la cour que Jackson avait caressé Gavin, mais dans une description précédente du même incident, il a raconté une histoire très différente, affirmant que Jackson avait frotté son pénis contre les fesses de Gavin. Il a également raconté deux histoires différentes sur l’acte présumé lors de deux audiences consécutives au tribunal.

Pendant le contre-interrogatoire, l’avocat de Jackson, Thomas Mesereau, a montré à l'enfant une copie de Barely Legal et lui a demandé plusieurs fois si c'était l'édition spécifique que Jackson leur avait montrée à lui et à son frère. Le garçon a affirmé qu'il s’agissait bien de l’édition, mais Mesereau a révélé que le magazine avait été publié en août 2003, cinq mois après que la famille Arvizo ait quitté Neverland.

Mais cette information n’a presque pas été rapportée, les médias se concentraient sur les accusations de l'enfant plutôt sur que le contre-interrogatoire qui les compromettait. Les accusations font des petites phrases qui sonnent bien. Pas les contre-interrogatoires complexes.

Lorsque Gavin Arvizo a pris la parole, il a affirmé que Jackson avait provoqué la première agression en lui disant que tous les garçons devaient se masturber sinon ils deviennent des violeurs. Mais Mesereau a montré dans le contre-interrogatoire que le garçon avait déjà admis que c’était sa grand-mère qui avait fait ce commentaire, et non Jackson, ce qui signifie que l'histoire d’agression reposait sur un mensonge.

Lors du contre-interrogatoire, l'enfant a gravement compromis l’accusation de complot en affirmant qu'il n'avait jamais eu peur à Neverland et qu'il n'avait jamais voulu partir. Sa version de la prétendue agression sexuelle était différente de celle de son frère.

Malheureusement pour Michael Jackson, le contre-interrogatoire de Gavin Arvizo a été complètement ignoré quand les journaux se sont moqués et ont parlé de ce qui est devenu la fameuse “journée du pyjama”. Le premier jour l’interrogatoire direct de l'enfant, Jackson a glissé dans sa douche, il s’est bléssé au poumon et a été transporté à l'hôpital. Lorsque le juge Rodney Melville a ordonné un mandat d'arrestation contre Jackson à moins qu'il n’arrive dans l’heure, le chanteur s’est précipité au tribunal portant le bas de pyjama qu'il avait quand il a été transporté à l'hôpital.

Les photos de Jackson en pyjama ont fait le tour du monde, souvent sans mention de sa blessure ou de la raison pour laquelle il le portait. De nombreux journalistes ont accusé Jackson de simuler afin de gagner la sympathie, bien que sympathique est le dernier mot à utiliser pour décrire la réaction des médias.

L'incident n'a pas empêché les médias de diffuser les accusations sinistres de Gavin Arvizo dans le monde entier le lendemain. Certains médias ont même décrit le témoignage de l'enfant comme un fait et non une conjecture. The Mirror a écrit : “Il a dit que si les garçons ne le font pas, ils peuvent devenir des violeurs, a dit Gavin, le garçon atteint d’un cancer, au tribunal.

Mais le contre-interrogatoire de l'enfant fut une autre histoire. Les médias n’ont presque pas rapporté à ce sujet. Au lieu de raconter les mensonges de Gavin Arvizo et les accusations contradictoires des deux frères, les journaux étaient remplis d’articles au sujet du pyjama de Jackson, bien que la journée pyjama ait eu lieu plusieurs jours auparavant. Des milliers de mots ont été écrits pour savoir si oui ou non Jackson portait une perruque et The Sun a même publié un article se moquant des accessoires que Jackson épinglait sur son gilet chaque jour. Il semble que la presse faisait tout pour éviter de parler du contre-interrogatoire de l'enfant, qui a nuisait gravement à l'accusation.

Cette habitude d’écrire sur de sinistres accusations, tout en ignorant le contre-interrogatoire qui les discréditait est devenue une tendance tout au long du procès Jackson. Dans une interview de Matt Drudge en avril 2005, le chroniqueur Roger Friedman de Fox a expliqué : “Ce qui n'est pas dit, c'est que le contre-interrogatoire de ces témoins leur est habituellement fatal." Il a ajouté que chaque fois que quelqu'un dit quelque chose de salace sur Jackson, les médias se précipitaient dehors pour raconter l’histoire et a manquaient la suite du contre-interrogatoire.

Drudge approuva, ajoutant : “On ne vous dit pas comment les témoins se font démolir les uns après les autres à la barre. Il n’existe pas un témoin, qui n'a pas admis s’être parjuré dans une précédente procédure, soit dans cette affaire ou dans une autre."

Cette tendance alarmante d'ignorer le contre-interrogatoire fut peut-être plus évidente dans la couverture médiatique du témoignage de Kiki Fournier. Pendant l'interrogatoire par l'accusation, Fournier - femme de ménage de Neverland - a témoigné que lorsqu’ils étaient à Neverland, les enfants étaient souvent indisciplinés et parfois des enfants étaient si hyperactifs qu'ils étaient peut-être intoxiqués. Les médias se sont précipités à l'extérieur pour raconter cette bombe apparente et ont manqué l'un des témoignages les plus importants de tout le procès.

Lors du contre-interrogatoire de Thomas Mesereau, Fournier a dit que pendant les dernières semaines que famille Arvizo a passé à Neverland - période pendant laquelle l'agression sexuelle est supposée avoir eu lieu – la chambre des deux garçons était constamment en désordre, lui faisant croire qu'ils avaient dormis dans leur propres chambres tout le temps – et non dans la chambre de Michael Jackson.

Elle a également témoigné que Star Arvizo avait pointé un couteau sur elle dans la cuisine, expliquant qu'elle n’avait pas eu l’impression que c’était une blague et qu'elle pensait qu'il avait essayé “d’imposer une sorte d'autorité”.

En un coup dévastateur pour l'accusation de complot de plus en plus ridicule, Fournier se mit à rire à l'idée que quelqu’un ait pu être retenu prisonnier au Ranch de Neverland, et a expliqué aux jurés qu'il n'y avait pas de clôture haute autour de la propriété et que la famille aurait pu partir facilement à tout moment.

Lorsque la mère de Gavin et de Star, Janet Arvizo, est venue à la barre, on a vu Tom Sneddon tenir sa tête dans ses mains. Elle a affirmé qu’un enregistrement vidéo où elle et ses enfants disent du bien Jackson avait été scénarisé mot pour mot par un homme allemand qui parle à peine anglais. Dans les scènes coupées, on la voit chanter les louanges de Jackson, puis l'air gêné elle demande si elle était enregistrée. Elle a dit que cela aussi avait été scripté.

Elle a affirmé qu'elle avait été retenue en otage à Neverland, bien que les registres et les reçus montraient qu'elle avait quitté le ranch et y était retournée à trois reprises pendant de la période de “captivité”. On a découvert qu'elle faisait alors l’objet d’une enquête pour fraude à l’aide sociale et qu’elle touchait également de l'argent frauduleusement pour la maladie de son fils, touchant des prestations pour payer son traitement contre le cancer qui était déjà couvert par une assurance.

Même les partisans les plus ardents de l’accusation ont dû admettre que Janet Arvizo était un témoin désastreux. Sauf Diane Dimond, qui, en Mars 2005, semblait utiliser la fraude sociale de Janet Arvizo (elle a été condamnée au début du procès de Jackson) comme preuve de la culpabilité de Jackson, signant un article du New York Post qui disait : "les pédophiles ne ciblent pas les enfants d’Ozzie et de Harriet "

Voyant leur affaire s'effondrer devant leurs yeux, les procureurs ont demandé au juge l'autorisation d’apporter des preuves d’affaires précédentes. L'autorisation a été accordée. Les procureurs ont dit aux jurés qu'ils allaient entendre les témoignages de cinq anciennes victimes. Mais ces cinq affaires précédentes se sont avérées être encore plus risibles que les affirmations des Arvizos.

Des gardes de sécurité et des femmes de ménage mécontents sont venus à la barre pour dire qu'ils avaient été témoins d’agression sexuelle sur trois garçons : Wade Robson, Brett Barnes et Macauley Culkin. Mais ces trois garçons étaient les trois premiers témoins de la défense, chacun d'eux a témoigné que Jackson ne les avait jamais touchés.

De plus, il a été révélé que ces anciens employés avaient été licenciés par Jackson pour vol sur sa propriété et avaient perdu un procès pour licenciement abusif et devaient de grosses sommes d’argent à Jackson. Ils avaient également négligé de parler à la police quand ils avaient été témoins de cette agression sexuelle, même lorsqu'on les a interrogé dans le cadre des accusations de Jordy Chandler en 1993. Mais ensuite ils ont tenté de vendre leurs histoires à la presse - parfois avec succès. Plus il y avait d’argent en jeu, plus les accusations devenaient salaces.

Roger Friedman s'est plaint dans une interview avec Matt Drudge que les médias ignoraient le contre-interrogatoire des “témoins dans les affaires précédentes”, et que cela donnait lieu à des reportages biaisés. Il dit : “Jeudi a commencé avec cet homme, Ralph Chacon, qui avait travaillé au ranch comme gardien de sécurité. Il a raconté une histoire des plus scandaleuses. C’était tellement graphique. Et bien sûr, tous se sont précipités dehors pour la raconter. Mais il restait dix minutes avant la première pause, jeudi quand Tom Mesereau s’est levé et a contre-interrogé cet homme et l’a démoli."

La quatrième “victime”, Jason Francia, a témoigné et a affirmé que quand il était enfant, Jackson l'avait agressé à trois reprises. Poussé à donner plus de détails sur l’agression, il a dit que Jackson l’avait chatouillé trois fois sans ses vêtements et qu’il lui avait fallu des années de thérapie pour s'en remettre. On a vu les jurés rouler leurs yeux, mais les journalistes, y compris Dan Abrams, l’ont trouvé “convaincant”, prédisant qu'il pourrait être le témoin qui pourrait mettre Jackson derrière les barreaux.

Les médias ont affirmé plusieurs fois que les accusations de Francia avaient été faites en 1990, faisant croire au public que les accusations de Jordy Chandler avaient un précédent. En réalité, bien que Jason Francia a prétendu que l’agression a eu lieu en 1990, il ne l’a signalée qu'après la tempête médiatique créée par Chandler, au moment où sa mère, Blanca Francia, employée à Neverland, a obtenu 20.000 de dollars de Hard Copy pour une interview avec Diane Dimond et 2.4 millions de dollars dans un règlement avec Jackson.

En outre, les transcriptions des entretiens avec la police ont montré que Francia a changé son histoire à plusieurs reprises et avait initialement insisté sur le fait qu'il n'avait jamais été agressé. Les transcriptions ont également montré qu’il avait dit avoir été agressé après que des policiers le pousse au cours des entrevues. Les policiers ont qualifié Jackson “d’agresseur” à plusieurs reprises. À un moment, ils ont dit au garçon que Jackson s’en prenait à Macauley Culkin à l’heure où ils parlaient, affirmant que pour sauver Culkin il fallait que Francia leur dise qu'il avait été abusé sexuellement par la star. Les transcriptions ont également montré que Francia avait dit de la police : "Ils m'ont fait dire ces choses. Ils n’ont pas arrêté de me pousser à dire cela. Je voulais les frapper à la tête."

La cinquième “victime” était Jordy Chandler, qui a quitté le pays plutôt que de témoigner contre son ancien ami. Thomas Mesereau a déclaré dans une conférence à Harvard plus tard cette année là : “Les procureurs ont essayé de le faire venir mais il n’est pas venu. S'il était venu, j’avais des témoins qui pouvaient témoigner qu'il leur avait dit que rien ne s’était jamais produit et qu’il ne parlerait plus jamais à ses parents à cause de ce qu’ils lui ont fait faire. Il a finalement obtenu son émancipation."

June Chandler, la mère de Jordy, a témoigné qu'elle n'avait pas parlé à son fils depuis 11 ans. Interrogée sur l'affaire de 1993, elle semblait souffrir d'un cas sévère de mémoire sélective. À un moment, elle a affirmé qu'elle ne se souvenait pas qu’elle avait été poursuivie en justice par Michael Jackson et à un autre elle a dit qu'elle n'avait jamais entendu parler de son propre avocat. Elle n’a jamais été témoin d’aucune agression.

Lorsque l'accusation se reposait, les médias semblaient se désintéresser du procès. Les journaux et la télévision parlaient peu de la défense. The Hollywood Reporter, qui couvrait le procès de Jackson avec diligence, a manqué deux semaines entières quand c’était le tour de la défense. On avait l’impression que si le témoignage n’était pas graphique ni salace, cela ne valait pas la peine de faire un reportage.

La défense a appelé de nombreux témoins fantastiques : des garçons et des filles qui étaient restés avec Jackson et n’avaient jamais vu de comportement inapproprié, des employés qui avaient vu les garçons Arvizo prendre eux-mêmes de l'alcool en l'absence de Jackson et des célébrités qui avaient également été la cible de l’accusateur. Mais ce témoignage a été peu relayé au public. Lorsque le procureur général Tom Sneddon a fait référence au comique noir Chris Tucker en disant le “garçon” au cours de son contre-interrogatoire, les médias n'ont pas bronché.

Lorsque les deux côtés ont fini de parler, on a dit aux jurés que s’ils avaient un doute raisonnable, ils devaient prononcer l'acquittement. Tous ceux qui avaient fait une attention à la procédure pouvaient voir que le doute était bien au-delà de raisonnable, ce n’était même pas drôle. Presque tous les témoins à charge s’étaient parjurés ou avaient aidé la défense. Il n'y avait pas la moindre preuve reliant Jackson à un crime et il n'y avait pas un seul témoin crédible le reliant à un crime non plus.

Mais cela n'a pas empêché les journalistes et les experts de prédire un verdict de culpabilité, Nancy Grace de CNN en tête. L’Avocat de la défense Robert Shapiro, qui avait déjà une fois représenté la famille Chandler, a déclaré avec certitude sur CNN : "Il va être condamné." L’Ex-procureur Wendy Murphy a dit à Fox News : “Nous allons sans aucun doute voir une condamnation ici."

L'hystérie des fans à l'extérieur du palais de justice était reflétée par celle des journalistes qui retenaient leur siège à l'intérieur. Ils étaient si excités que le juge Rodney Melville leur a ordonné de “se retenir”. Thomas Mesereau a commenté rétrospectivement que les médias “salivaient presque” à l’idée que Jackson aille en prison."

Lorsque le jury a rendu 14 verdicts “non coupable”, les médias ont été "humiliés", a déclaré Mesereau dans un entretien ultérieur. L’analyste Tim Rutten a commenté plus tard : “Alors, qu’a-t’on vu lorsque Jackson a été acquitté pour tous les chefs d’accusation ? Des visages rouges ? Des doutes ? Un peu d'introspection, peut-être ? Peut-être une expression de regret pour avoir fait un jugement trop hâtif ? Naaannnn. Au lieu de cela, la réaction a été largement de la colère mélangée à du mépris et de la perplexité. La cible des médias était les jurés ...

Lors d’une conférence de presse après le verdict, Sneddon a continué de se référer à Gavin Arvizo comme à une “victime” et a déclaré qu'il soupçonnait que le “facteur de célébrité” avaient entravé le jugement du jury – de nombreux médias ont vite repris cette réaction alors qu’ils se sont mis à minimiser les jurés et leurs verdicts.

Quelques minutes après l'annonce, Nancy Grace est apparue sur CourtTV pour dire que les jurés avaient été séduits par la renommée de Jackson et pour affirmer bizarrement que le seul maillon faible de l’accusation était Janet Arvizo.

“J’ai du mal à digérer cela”, dit-elle. “Mais je ne suis pas surprise. Je pensais que la célébrité est un facteur important. Quand vous croyez connaître quelqu'un, quand vous avez vu ses concerts, écouté ses disques, lu ses paroles, vous pensez qu’elles venaient du cœur de quelqu'un ... Jackson est très charismatique, bien qu’il n’ait pas témoigné. Cela a eu un effet sur ce jury.

"Je ne vais pas jeter la pierre à la mère, mais je crois qu'elle a été le maillon faible dans l’affaire, mais la réalité est que je ne suis pas surprise. Je pensais que le jury voterait en faveur des témoins. Apparemment, la défense les a accablé avec le contre-interrogatoire de la mère. Je pense que tout se résume à cela, purement et simplement."

Grace a déclaré plus tard que Jackson était “non coupable en raison de la célébrité” et on l’a vu essayer de faire dire au responsable des jurés, Paul Rodriguez, qu'il croyait que Jackson avait agressé des enfants. L'une des invités de Grace, la psychanalyste Bethany Marshall, a porté des attaques personnelles contre un membre du jury féminin, en disant: “C'est une femme qui n'a pas de vie."

De plus sur Fox News, Wendy Murphy a appelé Jackson “l'agresseur Teflon” et a déclaré que les jurés avaient besoin de tests de QI. Plus tard, elle a ajouté : “Je pense vraiment que c'est le facteur de célébrité, pas la preuve. Je ne pense pas que les jurés comprennent même à quel point ils ont été influencés par la personnalité de Michael Jackson... En fait, ils ont mis des cibles sur le dos de tous, en particulier des très vulnérables, les enfants qui vont maintenant entrer dans la vie de Michael Jackson."

L’Analyste juridique Jeffrey Toobin a déclaré à CNN qu'il pensait que le “témoignage sur les affaires précédentes” était “une preuve réelle”, bien que plusieurs garçons au cœur de ce témoignage soient venus comme témoins de la défense et aient nié avoir jamais été agressés. Il a également affirmé que la défense avait gagné parce “qu’ils ont pu raconter une histoire, et les jurés, vous le savez, comprennent toujours des histoires plutôt que des faits individuels."

Seul Robert Shapiro est resté digne après les verdicts, disant aux téléspectateurs qu'ils devaient accepter la décision des jurés, car les jurés venaient “d’une partie très conservatrice de la Californie et que s’ils n’avaient aucun doute, aucun de nous ne devrait avoir de doute."

Le lendemain, dans Good Morning America, Diane Sawyer a soutenu que le verdict avait été influencé par le statut de célébrité de Jackson. "Etes-vous sûr ?" a-t’elle plaidé. "Etes-vous sûr que cet homme à la renommée gigantesque qui est entré dans la salle n'a eu aucune influence du tout ?"

Le Washington Post a déclaré : “Un acquittement ne lave pas son nom, il trouble l'eau." Le New York Post et le New York Daily News ont publié ce titre sarcastique : “Boy, Oh, Boy!”

Dans son dernier article pour le New York Post au sujet du procès, Diane Dimond a déploré le verdict de non culpabilité, en disant qu’il rendait Michael Jackson intouchable. Elle a écrit : “Il est sorti du tribunal en homme libre, non coupable pour tous les chefs d’accusation. Mais Michael Jackson est beaucoup plus que libre. Il a maintenant carte blanche pour vivre sa vie comme bon lui semble, avec qui il veut, car qui essayerait maintenant de poursuivre Michael Jackson ? "

Dans le journal britannique “Sun”, Jane Moore a écrit un article intitulé : “Si le jury convient que Janet Arvizo est une mauvaise mère (et elle l’est) ... comment ont-ils laissé Jackson libre ?” L’article commençait ainsi : "Michael Jackson est innocent. Justice a été faite. Ou c’est ce que les personnes rassemblées devant le palais de justice voudraient nous faire croire." Elle a poursuivi en remettant en question la capacité mentale des jurés et en qualifiant le système judiciaire américain de “à moitié cuit”. "Rien ni personne ne sort véritablement gagnant de cette histoire". Elle a terminé ainsi : “ce qu'ils appellent de façon risible la justice américaine."

Un journaliste du Sun, Ally Ross, a qualifié les fans de Jackson “d’esprits tristes et solitaires”. Un autre article du Sun, écrit par la présentatrice de télévision Lorraine Kelly, et intitulé “N’oublions pas que les enfants sont toujours en danger ... Ceux de Jacko”, a dit ouvertement que Jackson était un homme coupable. Kelly - qui n’a jamais assisté au procès de Jackson - a déploré le fait que Jackson “s’en soit tiré “, et s’est plaint que “au lieu de languir en prison, Jackson était de retour chez lui à Neverland. Elle a conclu en disant : “Jackson est un perdant triste et malade qui utilise sa célébrité et son l'argent pour éblouir les parents des enfants qui l’intéressent.”

Après le scandale initial, l'histoire de Michael Jackson a quitté la une des journaux. Il y a eu peu d'analyses des verdicts non coupable et de la façon dont ils ont été rendus. Un acquittement était moins rentable qu’'une condamnation.

En effet, Thomas Mesereau a dit plus tard que si Jackson avait été condamné, cela aurait créé une industrie pour les médias, générant une nouvelle histoire chaque jour pendant des années. D’interminables sagas comme la garde des enfants de Jackson, le contrôle de son empire financier, d'autres “victimes” faisant des poursuites civiles et le processus d’appel, tout cela aurait généré des milliers d'histoires pour des mois, des années, voire décennies.

L’emprisonnement de Jackson aurait créé une ressource sans fin de titres : Qui lui rend visite ? Qui ne lui rend pas visite ? Est-il à l'isolement ? Si non, qui sont ses compagnons de cellule ? Qu'en est-il de ses gardiens de prison ? A-t-il une petite amie épistolaire ? Peut-on voler en hélicoptère au-dessus de la cour de la prison pour le filmer en train de faire du sport ? Les possibilités étaient infinies. Une guerre d'enchères faisait rage pour savoir qui obtiendrait les premières images de Jackson dans sa cellule avant même que le jury ait commencé ses délibérations.

Un verdict de non culpabilité n'était pas aussi lucratif. Dans une interview avec Newsweek, le patron de CNN, Jonathan Klein, se souvient avoir entendu les verdicts non coupable, il a alors dit à ses collaborateurs : “Nous avons une histoire moins intéressante maintenant." The Hollywood Reporter a remarqué que les émissions TV spéciales préparées à la hâte sur l'acquittement de Jackson ont fait de mauvais résultats et ont eu moins d’audience qu’une rediffusion de Nanny 911.

L'histoire était terminée. Il n'y a pas eu d’excuses ou de rétractation. Il n'y pas eu de vérification - aucune enquête. Personne n'a été tenu de rendre compte de ce qu’on avait fait à Michael Jackson. Les médias ont laissé les gens croire à leurs reportages fortement biaisés du procès. C’était tout.

Lorsque Michael Jackson est mort les médias se sont déchaîné à nouveau. Quels sont les médicaments qui l’avaient tué ? Pendant combien de temps les a-t’il pris ? Qui les avait prescrit ? Qu’y avait-il d'autre dans son système ? Combien pesait-il ?

Mais il y avait une question que personne ne semblait vouloir poser : Pourquoi ?

Pourquoi Michael Jackson était-il tellement stressé et paranoïaque qu'il ne pouvait même pas dormir sans qu’on lui injecte un flacon plein d'anesthésique dans le bras ? Je pense que la réponse se trouve dans les résultats de divers sondages effectués à la suite du procès de Michael Jackson.

Un sondage réalisé par Gallup quelques heures après le verdict a montré que 54% des Américains blancs et 48% de la population en général était en désaccord avec la décision du jury “non coupable”. Le sondage a également révélé que 62% des gens pensaient que le statut de célébrité de Jackson avait joué un rôle dans le verdict. 34% ont dit qu'ils étaient “attristés” par le verdict et 24% ont dit qu'ils étaient “scandalisés”. Dans un sondage de Fox News, 37% des participants ont dit que le verdict était “mauvais” tandis que 25% ont dit que “les célébrités achètent la justice”. Un sondage réalisé par People Weekly a révélé que 88% des lecteurs désapprouvaient la décision du jury.

Les médias ont fait de l’audience et de l’argent sur Jackson. Après avoir enduré un procès épuisant et horrifiant et des accusations hideuses, Michael Jackson aurait dû se sentir libéré lorsque le jury a rendu 14 verdicts unanimes de non culpabilité. Mais la couverture médiatique irresponsable du procès a empêché Jackson de se sentir vraiment libéré. Le système juridique l’avait peut-être déclaré innocent, mais le public, dans l'ensemble, continuait de penser autrement. Les accusations qui avaient été réfutées au tribunal n’étaient pas contestées dans la presse. Des témoignages fragiles ont été présentés comme des faits. Le travail de la défense a complètement été ignoré.

Interrogé sur ceux qui doutaient des verdicts, le jury a répondu : “Ils n’ont pas vu ce que nous avons vu."

Ils ont raison. Nous n'avons pas vu. Mais nous aurions dû. Et ceux qui ont refusé de nous dire la vérité occupent toujours leurs emplois, impunis et libres de refaire exactement la même chose à celui qu’ils choisiront.

Voilà ce que j'appelle l’injustice
Bon évidemment ça reste à prendre avec des pincettes, vu que nous public, on n'a aucun moyen de vérifier tout ce qui est dit dans cet article... Mais si ne serait-ce que la moitié de ce qui est écrit dans cet article se révèle exacte, on ne se doute pas à quel point les journalistes américains peuvent être des saloperies... Désolé d'employer un mot vulgaire, mais le fait de vouloir à tout prix démolir une star et son image juste pour faire gonfler l'audimat avec de faux scoops... et assurer sa carrière professionnelle (évidemment), j'appelle ça faire preuve d'un comportement totalement inhumain... Derrière la star médiatique, on trouve un être humain comme vous et moi, et ça, j'ai l'impression que ces "journalistes" sont trop c..s pour s'en rappeler... Et dire qu'ils osent encore se regarder dans une glace...

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surfer06
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Re: MICHAEL JACKSON

Message : # 259795Message surfer06
15 août 2012, 15:51

Superbe vidéo où l'on peu voir Mickael en pleine répétition :good:

Mickael Jackson - Human nature



:slam:

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Re: MICHAEL JACKSON

Message : # 260674Message Tipoune
29 août 2012, 12:17

Il aurait fêté ses 54 ans aujourd'hui ... :( Tu nous manques, roi de la pop !! :(

Image
Ils vécurent enfants et firent beaucoup d'heureux !! :sunny:

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frederic1992
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Re: MICHAEL JACKSON

Message : # 352996Message frederic1992
15 nov. 2018, 17:43

J'ai découvert Michael Jackson à sa mort, avant je ne le connaissais que de nom mais depuis, j'ai regardé les clips à la télé lors des hommages.

Récemment, j'ai acheté l'album Thriller en CD, je l'ai écouté et j'ai adoré, notamment le duo avec Paul McCartney : The Girl is Mine.

Par contre, je ne sais pas si les duos prévus de Michael Jackson avec Freddie Mercury (State of Shock que MJ chantera avec Mick Jagger et There Must Be More to Life Than This sorti sur la compilation Queen Forever en 2014) annulés pour une histoire de lama dans le studio, étaient pour l'album Thriller, l'album Mr. Bad Guy de Freddie Mercury ou Victory des Jacksons.
Sega, c'est plus fort que toi !

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Tyswyck
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Re: MICHAEL JACKSON

Message : # 353012Message Tyswyck
16 nov. 2018, 20:56

Il a fait un autre duo avec Mc Cartney, dont j'aime bien notamment le clip, si tu ne connais pas :

Say, say, say

(par contre, pas moyen de le trouver en bonne qualité, au format respecté ET en entier...)

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frederic1992
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Re: MICHAEL JACKSON

Message : # 353017Message frederic1992
17 nov. 2018, 10:02

Tyswyck a écrit : 16 nov. 2018, 20:56 Il a fait un autre duo avec Mc Cartney, dont j'aime bien notamment le clip, si tu ne connais pas :

Say, say, say

(par contre, pas moyen de le trouver en bonne qualité, au format respecté ET en entier...)
Merci Tyswyck mais je connais déjà. D'ailleurs, j'ai appris sur Internet que LaToya Jackson et Linda McCartney sont présentes dans ce clip.
Sega, c'est plus fort que toi !

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Dynaroo86
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Re: MICHAEL JACKSON

Message : # 354368Message Dynaroo86
26 juin 2019, 07:07

10 ans déja qu'il nous a quittés !
Cela passe vite...
Dinosaure de la très légendaire décennie des 80's, comme mon ami "et bien plus encore" Denver !

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frederic1992
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Re: MICHAEL JACKSON

Message : # 358741Message frederic1992
02 juin 2021, 12:11

Voici des vidéos sur Michael Jackson et les jeux vidéo notamment Sega ainsi que le film Moonwalker.



Michael Jackson et les jeux Moonwalker




Michael Jackson et Sega


Michael Jackson et le film Moonwalker


Voici un article sur la participation de Michael Jackson pour la musique de Sonic 3
https://www.lemonde.fr/pixels/article/2 ... 08996.html

JT de 20 heures de France 2 du 26 juin 2009 (annonce du décès du Roi de la pop)

Sega, c'est plus fort que toi !

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