Suite du pavé
Le temps que Alf nous dise « vous êtes arrivés, j’espère qu’il y a des p’tits chats dans l’coin, j’ai un p’tit creux moi » et nous voilà devant LA maison. Peuuuuuuuuuuuuuuur !!!! Passes devant Didile ! On sonne et un monsieur au visage si doux et au regard rempli de gentillesse nous ouvre le portail. Toute bête je dis bonjour, mes pieds ont déjà quitté le sol et si ce n’est la bouteille de champagne que je lui tends, je pense être déjà bien, bien loin du réel. Et d’ailleurs, c’est un divin apéritif qui nous attend. Ca alors, Yves Brunier qui m’offre un cocktail champenois (et je suis née en Champagne ….) mais sortez cette bon sang de caméra cachée maintenant, ça suffit mille diouuuuuuuuu !!!!! ben non.
Et il est temps d’aller réveiller Casimir nous dit-il. Mon Vilainléchanttrucmuchebidule disparait avec Yves et nous restons avec Didile à papoter de tout de rien, manière que je ne m’évanouisse pas de suite. Comment décrire les battements de mon cœur à cet instant là, les tremblements de mes mains, la peur d’être ridicule et pourtant l’envie que là, IL arrive. Tout à coup, entre deux phrases avec ma copinette, j’entends SA voix. Les larmes montent, elles montent mais elles restent tout au bord des yeux. Non, ne pas pleurer, c’est mon Doudou géant, celui qui a accompagné toutes mes heures d’enfant, j’ai chanté avec lui ses chansons tant de fois que maman et papa les connaissaient par cœur. SA voix dans le jardin, là …. Il m’appelle, moi …. Stéphanie. NON ! NON ! Ce n’est pas réel !!!! Tout à coup une immense tête orange aux gros yeux calins apparait à la fenêtre et me dit de venir. Je vacille, Didiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiile aide moi ! Là je ne peux plus reculer, IL est là mon Casimirus, en chair, en os et en mousse. Vidéo à l’appui je ne puis vous décrire ce qui a suivi car moi-même j’ai besoin des images pour m’en rappeler. Je sais que je n’ai pas pleuré. Et non !!!!!!!!!!!!!! c’était bien trop fort pour cela, au-delà de toute émotion, tellement puissant ce qu’il s’est passé en moi que j’ai gardé plus ou moins mon calme. Je tremblais de partout mais j’ai savouré chaque instant avec LUI, dans ses bras, les calins, les bisous. Mon immense Doudou orange, mon tendre Casimirus. Cela va tous vous surprendre je le sais, mais non, je n’ai pas pleuré. Enfin si …. Quand il a été reparti. Et lors de la soirée mais cela fera l’objet d’une suite de mon récit. Je vous répète ce que j’ai dit à ma Didile et qui me semble le plus résumer en mots ce qu’il s’est passé en moi à ce moment là et qui fera que plus jamais, plus jamais les jours ne seront pareils : je voudrais aller voir la petite Stéphanie en 1980 et lui chuchoter à l’oreille « Un jour petite Stéphanie, tu le serreras dans tes bras Casimir » ………………. On a juste l’impression qu’on est dans un monde parallèle, qu’à chaque instant un bruit, un frémissement peut tout arrêter et vous faire sortir de ce rêve éveillé, alors on fait tout doucement, on savoure
Je terminerai ici par vous dire que nous avons mangé sur la terrasse, un succulent repas préparé avec goût et tendresse par Yves Brunier, non sans avoir auparavant visité deux cavernes d’Ali baba dont il a le secret, et justement…. C’est secret …… Et surprises au dessert mes copinous, d’autres personnages de notre enfance sont apparus à nos yeux ébahis, je vous laisserai découvrir tout cela grâce aux vidéos de notre Gloubi, à l’affut de chaque image et MERCIIIIIIIIIIIII !!!!!
Voilà. C’est si dur de mettre des mots sur tout ça j’essaie de vous faire partager au mieux. Suite demain je pense.