L'histoire du jeu vidéo !

[Hobbes]

Voici une vidéo de plus de 50mn sur l'histoire du jeu vidéo !
Très instructif, mais on prend 30 ans dans la tronche comme un coup de gourdin derrière la tête, OUCH ! :mad:

http://www.dailymotion.com/swf/k7kAsJPy ... &related=1

[Franck]

Merci Hobbes, tout de suite 50mn c'est un peu long, mais je crois que je vais me faire ça ce soir histoire de déprimer toute la nuit !!!

[Hobbes]

Ici la deuxième partie !

http://www.dailymotion.com/relevance/se ... videogames

[Tommy]

On a vu la première partie de ce documentaire récemment, c'ets vraiment génial de se replonger vers les tout début des jeux vidéos ! Le pong, l'atari, les ordinateurs familiaux, la nes ... j'adore ces retrospectives !
Par contre, je regarderai un jour la seconde partie, mais je ne suis pas pressé ... pour moi, l'histoire ancienne des jeux vidos s'est arrétée avec la Mega drive ... depuis la Playstation, on est dans l'ère moderne, la course aux performances, aux jeux toujorus plus réalistes, en oubliant que le but principal, c'est pas d'être super réaliste, mais de garder ce côté dessin animé, ludique.... que pour moi, seule la WII a pigé ... mais c'est la la culture de Nintendo, ils ont toujours mis la puissance de la console au service du jeu, et non l'inverse

[Saturnin]

Le réalisme peut être bien dans les jeux de simulation comme les Formula one mais c'est vrai actuellement il prend une part un peu trop importante à moi gout au détriment du scénario et du coté ludique. Il n'y a qu'à regarder le virage pris par certains survival-horror dernièrement pour s'en rendre compte mais cela semble plaire à la nouvelle génération de gamers.
À quand le retour de jeux comme Ghost'N goblins , bubble bobble , Heavy barrel

[Philou62]

Je pense un peu la même chose que Tommy concernant l'histoire des jeux-vidéo, à savoir que la partie la plus intéressante, concerne surtout la période 2D, qui s'arrête pour une bonne part, à la génération Megadrive/Super Nintendo. Il ne faut pas non plus négliger ce que les ordis et notamment le PC ont apporté dans le monde vidéoludique, y compris après 1995 (en dehors de la 3D, c'est aussi et surtout le jeu en ligne, les environnements persistants, ce genre de choses). La Saturn de Sega, bien que sortie en 1995 mérite un grand intérêt également, même si le documentaire n'en parle que très peu (honte sur eux !). Tout simplement parce que d'une certaine manière, elle a su reprendre l'esprit 16 bits, évanoui avec l'arrivée de la génération dont elle fait pourtant partie. On y trouve les jeux d'arcade de Sega (qui, s'ils sont en 3D restent absolument exquis, notamment Sega Rally), mais aussi une quantité effarante de jeux en 2D (graphiquement très soignés qui plus est), particulièrement des shoot them up, même si l'on trouve également de la plate forme et d'autres styles de jeux. Au Japon, elle était la console Sega la plus appréciée des joueurs pour toutes ces raisons, mais aussi pour toute sa ludothèque de RPG d'anthologie, certains étant bien meilleurs qu'un Final Fantasy (malheureusement, à moins de maîtriser le Japonais, le genre nous est passé sous le nez). Evidemment tous ces jeux en 2D ne sont sortis qu'au Japon. Bref, c'était la console de gamer par excellence, mais la plupart des joueurs occidentaux de l'époque étant passé complètement à côté, subjugués par la Playstation, ne s'intéressaient donc pas à la concurrence (le bide de la Saturn est néanmoins justifiée par un très mauvais démarrage). Aujourd'hui, cette console est devenue très prisée des retrogamers, réalisant ce qu'ils ont raté. C'est un succès posthume dirons-nous, une belle revanche sur sa concurrente qui jadis, l'a ridiculisée. La console se trouve assez facilement à un prix abordable. Et même si les jeux intéressants n'ont pas passé la frontière de l'Archipel Nippon, la plupart se retrouvent encore assez facilement, à condition d'y mettre le prix sur certains titres (la demande étant assez forte, on se retrouve logiquement avec des jeux sur-cotés), mais cela peut valoir le coup.

Puisqu'on parle de course à la puissance, il faut savoir que ce sont les PC qui en sont le plus responsables, pas forcément la Playstation. Plus particulièrement au début des années 90, les PC devenaient fort séduisants pour le joueur. Vers fin 1989/début 1990, un processeur 80286 à 12 MHz, écran VGA, pas de carte sonore, et un disque dur de 20 ou 30 Mo représentait une configuration puissante et couteuse, à plus forte raison que les jeux en VGA étaient encore fort rares. A cette époque, l'Amiga restait donc un choix largement préférable, parce que moins couteux et tout aussi performant pour le jeu. On passe en 1991. Le PC s'éveille réellement sur le front ludique, et le joueur se prenait une configuration à base de processeur 80386 SX (16 à 25 MHz), un écran VGA, si possible une carte son compatible AdLib, et un disque dur de 40 ou 60 Mo. C'était déjà une configuration puissante qui permettait de jouer dans de très bonnes conditions, mais elle coûtait plus de 10 000 francs facile (c'est une somme, surtout à l'époque !). Mais si l'on se projette un an plus tard, la donne avait encore bien changé. Pour jouer aux dernières nouveautés en étant très à l'aise, il fallait un 80486 DX à 33 voire 50 MHz, un écran Super VGA (pour garantir l'avenir), une carte sonore Sound Blaster, et un disque dur de 100 Mo... Pour être clair, on multiplie la puissance d'un facteur de trois à quatre, d'une configuration à l'autre... alors qu'il ne s'est écoulé qu'une seule année ! Chouette le PC, non ?!

Concernant la génération actuelle, il y a du très bon, comme il y a du moins bon. Concernant les Survival Horror, ça fait longtemps que les Resident Evil n'en sont plus, je dirais surtout depuis le quatrième opus sur Gamecube, puisqu'on s'oriente plus vers l'action. Ceci dit, les bouder serait ridicule, car ce sont d'excellents jeux, mais dans un autre genre (que l'on aime ou pas). Attendons maintenant (très patiemment) le sixième opus, car Capcom a annoncé un virage très important de la série, sans que l'on puisse en savoir plus. Qui sait, peut-être s'agira-t-il de nouveau d'un véritable survival horror ? Comme la qualité principale de ce genre de jeux reste la peur du joueur (avec le gore), je dirais que les trois premiers opus de Silent Hill (pour rester dans le très connu) réussissent une meilleure synthèse, grâce à une bande sonore et donc une ambiance, qui glacent vraiment le sang (très peu de joueurs font le fier en jouant à ces jeux dans les meilleures conditions, c'est à dire dans le noir avec le son réglé à un bon volume !). Dans les jeux actuels, Dead Space est un jeu réussi à bien des égards sur X-Box 360 et PS 3. Certes, il y a beaucoup d'action, mais la difficulté du jeu est assez élevée, et surtout l'ambiance est très oppressante, ce qui en fait bien un Survival Horror.

Concernant la Wii, maintenant. Elle n'apporte pas que du bon, surtout pour le joueur adepte de challenges relevés. Par exemple, on prend Wii Sport et autres jeux du même style. Ils se pratiquent surtout en multi-joueur entre amis, où ils s'avèrent effectivement très addictifs et faciles de prise en main. Mais en session mono-joueur, ces jeux n'apportent qu'une heure d'amusement avant de devenir particulièrement ennuyeux, puisqu'on a fait déjà le tour de la question ! Le souci est que l'on trouve de nombreux jeux de ce type sur cette machine, ce qui fait qu'un gros joueur a plus intérêt à se tourner vers une X-Box 360. L'autre défaut de la Wii, c'est indirectement la stratégie tarifaire de Nintendo elle-même. La Wii est technologiquement très en retard par rapport aux deux autres machines, et pourtant elle est plus chère qu'une X-Box 360, largement dix fois plus puissante. Même si l'on ne s'intéresse pas à la puissance, je trouve ça scandaleux. Mais Nintendo ne va pas baisser ses tarifs, puisqu'elle se vend très bien à ces prix là. C'est pour ces raisons que je ne l'ai pas prise. Elle a tout de même d'excellents jeux, les derniers en date étant House of the Dead Overkill et Madworld, tous deux de Maître Sega (mais attention, ces jeux sont interdits aux moins de 18 ans, parce que très gores et grossiers !).