L'automobile sportive dans les années 80.


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TPSK 1981
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Re: L'automobile sportive dans les années 80.

Message : # 148277Message TPSK 1981
09 oct. 2009, 19:05

Salut Frédo,

Merci pour le lien vers l'émission Direct auto :good: .
Je suis, chaque samedi cette émission, et pourtant ce reportage à réussi à m'échapper :scratch: .

Cette série 16s OE me donne vraiment envie :heart: .
Ce reportage m'a envouté, les deux voitures sont vraiment très belles :good: .

Comme tu le dis, leur côte n'a pas fini de grimper...
Tu as vraiment fait une super affaire en ne payant la tienne que 2500eur :class: :good:

J'espère que tu te régales à son volant ;) .

Ps: j'ai déjà vu des golf 1 avec un décapsuleur fixé sur l'aile avant mais je n'ai jamais su pourquoi? :scratch:
Tu voudrais pas me l'expliquer stp :D

;)

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Fredolococo
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Re: L'automobile sportive dans les années 80.

Message : # 148288Message Fredolococo
09 oct. 2009, 20:41

TPSK 1981 a écrit : Comme tu le dis, leur côte n'a pas fini de grimper...
Tu as vraiment fait une super affaire en ne payant la tienne que 2500eur :class: :good:
J'espère que tu te régales à son volant ;) .
2500€ auquel il faut ajouter 1500€ car le haut moteur a laché au bout de 200km (la voiture n'avait roulé que 400km en 14 ans ...)
Si je me régale à son volant ?
Pas vraiment, j'ai surtout peur de me reclaquer une pièce mécanique dans la tronche et devoir lacher de nouveau un billet de 1500 ! :mdr:
TPSK 1981 a écrit :j'ai déjà vu des golf 1 avec un décapsuleur fixé sur l'aile avant mais je n'ai jamais su pourquoi? :scratch:
Tu voudrais pas me l'expliquer stp :D
Ben pour pouvoir décapsuler une bonne petite bière quelquesoit l'endroit où tu te trouves pardi ! :lol:
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Yelou
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Re: L'automobile sportive dans les années 80.

Message : # 148305Message Yelou
09 oct. 2009, 22:46

vive le tuning :cheers:

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Re: L'automobile sportive dans les années 80.

Message : # 148335Message TPSK 1981
10 oct. 2009, 02:01

Fredolococo a écrit : 2500€ auquel il faut ajouter 1500€ car le haut moteur a laché au bout de 200km (la voiture n'avait roulé que 400km en 14 ans ...)
Si je me régale à son volant ?
Pas vraiment, j'ai surtout peur de me reclaquer une pièce mécanique dans la tronche et devoir lacher de nouveau un billet de 1500 ! :mdr:
400KM en 14ans :geek:... ça a dû lui faire drôle le jour où tu l'as un peu bruqué :suspect:
Fredolococo a écrit : Ben pour pouvoir décapsuler une bonne petite bière quelquesoit l'endroit où tu te trouves pardi ! :lol:
Oui, je m'en doutais bien :lol:, je pensais plus à un effet de mode de l'époque ( comme la cibie ou le chien qui bouge la tête ) :class:

En cherchant un peu, j'ai trouvé que les Golf 1 et les Golf 5 ont un point commun.

Lequel??? :scratch:

Petit indice trop facile :tongue:

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Fredolococo
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Re: L'automobile sportive dans les années 80.

Message : # 148403Message Fredolococo
10 oct. 2009, 21:37

:mdr:

oui sauf que c'est moi qui ai percé les ailes et riveté les décapsuleurs (c'est pas d'origine !!) ! :joker:
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Philou62
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Re: L'automobile sportive dans les années 80.

Message : # 148783Message Philou62
14 oct. 2009, 01:12

Il est toutefois dommage de posséder une Golf Oettinger sans en profiter. Certes, je comprends que c'est un superbe collector, que l'on a peur de la planter ou qu'une pièce rare et chère lâche en cours de route, mais ne pas en profiter serait péché capital. Bien-sûr, en profiter ne signifie pas forcément attaquer partout, car on peut très bien conduire normalement et raisonnablement avec ces voitures, sur un filet de gaz. Rouler vite signifie forcément bien connaître le comportement et les réactions de sa voiture, sinon, c'est la faute qui peut ne pas pardonner. Mon cousin roule vite avec ses GTi (avec n'importe quoi, il roule vite de toutes manières !), mais ne dépasse que très rarement les 4 000 ou 5 000 tr/mn pour préserver le moteur. Il affirme que c'est suffisant pour se faire plaisir, et je suis assez de son avis, vu la nervosité et la vaillance de ces moteurs.


Bon, parlons voitures, et quittons un peu le domaine des GTi déjà largement abordé, au profit d'autres voitures. Je voulais en effet parler de la Porsche 944, qui est une voiture que j'affectionne beaucoup, en dehors de Sa Majesté 911 bien-sûr. Mais je viens de me raviser... Il serait plus judicieux de parler d'abord de la 924, puisque sortie avant.

La 924 était d'abord un projet commun Porsche-VAG, un peu comme l'a été la Porsche 914 avant elle. Porsche était chargé du design et du développement intégral de la voiture, et VAG, devait le commercialiser sous sa marque. Mais, crise pétrolière oblige, Volkswagen ne voulait plus d'un tel coupé dans sa gamme. A l'issue d'un contrat entre les deux marques, Porsche récupère le projet dans son intégralité, afin d'élaborer puis commercialiser ce coupé avec le blason Porsche. Ainsi naquit en novembre 1975, la 924, première Porsche à moteur avant. Il s'agit d'un coupé en 2+2, au design résolument moderne et plaisant. On notera le hayon en verre, très apprécié, qui permet de rabattre les sièges, ce qui n'est pas courant sur une sportive. Très élégante, la Porsche 924 est également très aérodynamique pour l'époque. Le moteur, longitudinal, est d'origine Audi, mais Porsche l'a entièrement revu. Il passe de 1 871 à 1 984 cc de cylindrée, reçoit un arbre à came en tête, et s'alimente par une injection K-Jetronic. L'ensemble sort 125 chevaux à 5 800 tr/mn pour un couple de 16.8 MKG à 3 000 tr/mn. Avec un poids qui dépasse les 1 100 kg, et une boîte à quatre rapports seulement, c'est un peu court pour une sportive, surtout quand on connait le blason qu'elle porte. La bonne aérodynamique confère à la 924 une vitesse maximale supérieure à 200 km/h, mais il lui faut plus de 9 secondes pour atteindre 100 km/h, et plus de 30 secondes aux mille mètres départ arrêté. Pour autant, la voiture est très agréable à conduire, avec un moteur suffisamment coupleux pour garantir une conduite tout en souplesse. Ce bloc, par son aspect "policé" privilégiant la douceur à la performance pure, fait de la 924 plus une GT qu'une vraie sportive. Concernant le châssis, c'est très classique : un système Mc Pherson à l'avant, des bras obliques avec barres de torsions transversales à l'arrière. La 924 profite de l'architecture dite "transaxle", avec le pont et la boîte à l'arrière, le moteur à l'avant (à refroidissement liquide), le tout relié par un arbre de transmission. Cette architecture permet une répartition des masses idéale. Tout ceci confère à la voiture un équilibre absolument exemplaire.

Bien-sûr, malgré un certain succès commercial, la 924 est boudée par les fanas de la marque, la considérant comme la Porsche du pauvre, jugeant de plus, les performances trop justes. C'est alors que Porsche sort une version turbo dès 1978. Le moteur reçoit, outre le turbo, une nouvelle culasse, une injection de type MED, un deuxième radiateur d'huile et un allumage électronique. Il sort ainsi 170 chevaux à 5 500 tr/mn pour une valeur de couple de 25 MKG obtenue à 3 500 tr/mn. Cette 924 Turbo améliore les chronos de base d'au moins deux secondes, ce qui est déjà bien plus conforme de l'idée que l'on se fait d'une Porsche. A noter que la puissance passe à 177 chevaux dès l'année 1980. La voiture reçoit des jantes BBS en 15 pouces, une entrée d'air type NACA et quatre petites grilles supplémentaires dans la calandre, histoire de mieux la différencier d'une 924 de base.

En 1980, Porsche remet le couvert et sort la Carrera GT, qui elle, arrive afin d'homologuer la 924 en groupe 3 au Mans. Cette 924 est autrement plus virile aussi bien au niveau du plumage (ajout d'extensions larges sur les ailes, bouclier avant plus large, grosse prise d'air, jantes Fuchs noires en 15 pouces...), qu'au niveau du ramage. Le moteur se voit doté d'un turbo plus gros et plus puissant, il gagne un radiateur d'huile, un échangeur air/air et ses pistons sont désormais forgés. Par rapport à la Turbo, la puissance fait un bond de 40 chevaux, pour s'établir à 210 pur-sangs. La voiture abat le 0-100 km/h en moins de 7 secondes et un 1000 mètres en 27,7 secondes. Ce moteur est un brutal, dans le plus pur style des années 70 et 80 : le moteur n'a rien sous les 3 000 tr/mn, le turbo envoie toute la sauce ensuite, conférant un effet coup de pied aux fesses très impressionnant que beaucoup apprécieront. La voiture gagne en légèreté avec un équipement intérieur réduit au minimum, et des ouvrants en aluminium. Toujours fidèle à l'architecture transaxle rigide, l'équilibre de la voiture est toujours aussi excellent, malgré l'augmentation substantielle de puissance. A noter que la Carrera GT peut être considéré comme un modèle de collection puisque produit à seulement 400 exemplaires, dont 325 en conduite à gauche. Malheureusement le quidam moyen risque fort de la confondre avec une 944, ce qui pourra choquer et énerver le possesseur de ce petit bijou.

Dernière amélioration de la gamme 924, la 924 S apparait en 1985 et abandonne son moteur Audi (que VAG ne produit plus désormais), au profit d'un moteur de 944, mais dégonflé à 150 chevaux (voir plus tard pour une description plus exacte de cette excellente mécanique), afin qu'elle ne fasse pas trop d'ombre à cette même 944. Cette mécanique reprendra les 10 chevaux qui lui manquaient, en 1988, alors qu'elle entamera sa dernière année de commercialisation et que la 944 aura hérité de puissantes versions turbo, ou 16 soupapes. Par rapport à la 924 de base, elle reste docile, tout en étant bien plus performante. Une série limitée Le Mans existe, produite à seulement 980 exemplaires. Elle est donc assez difficile à trouver en occasion ou en collection.

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Re: L'automobile sportive dans les années 80.

Message : # 148788Message TPSK 1981
14 oct. 2009, 02:02

Salut Philou:cheers:,

Merci beaucoup pour ce beau (très beau) déscriptif présentant l'histoire et les différentes versions de la PORSCHE 924. :good:

Je propose de compléter cet article par quelques photos.


Voici la PORSCHE 924

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La PORSCHE 924 S

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La PORSCHE 924 carrera GT

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Les modèles 924 et 944, aux yeux des Porschites, ne font pas l'unanimité.
Comme tu dis, elles sont considérées comme "la Porsche du pauvre".
Le moteur est à l'avant et ce n'est qu'un pauvre 4 cylindres.
Rien à voir avec le célèbre "Flat 6".

Ces deux modèles me font penser à la FERRARI DINO. "La Ferrari du pauvre".

La 944 turbo me plait bien, on m'en avait proposé une il y a quelques mois.
Niveau design, l'avant est très joli, mais l'arrière est raté je trouve.

C'est à cause de cet arrière pas très gracieux que j'ai décliné l'offre.
C'est surtout ma femme qui n'arrêtait pas de me dire, que de dos, cette voiture resemble à une Talbo ou à une Fuego. :lol:

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Fredolococo
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Re: L'automobile sportive dans les années 80.

Message : # 148900Message Fredolococo
14 oct. 2009, 16:43

une fuego ? ! ? ! ? ! ? ! :mdr:
c'est vrai que ça casse un peu le mythe là ! :lol!:
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Thecure
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Re: L'automobile sportive dans les années 80.

Message : # 148928Message Thecure
14 oct. 2009, 18:19

Fredolococo a écrit :
Steph75 a écrit :Rhoooooooooooooooooooooooooo le topic de machos !!!!!!!!!!!!!!!! :mdr: :mdr: :mdr:
Ha que oui, ici c’est le topic des mecs qui aiment en avoir une grosse qui fait du bruit, du bon gros vroum vroum, voir de la zone rouge, entendre les retours de flamme dans le collecteur inox, sentir ce mélange de ferrodo de freins et de gomme surchauffé ! On passe vous chercher ? :lol!:

:

heu moi je peut pas faire sa avec ma voiture a 2 bougies et a refroidisement a air....
Les politiciens c'est comme les couches des bébés, il faut les changer regulierement et ce pour les mêmes raisons...

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Re: L'automobile sportive dans les années 80.

Message : # 148930Message Steph75
14 oct. 2009, 18:29

Fredolococo a écrit :
Steph75 a écrit :Rhoooooooooooooooooooooooooo le topic de machos !!!!!!!!!!!!!!!! :mdr: :mdr: :mdr:
Ha que oui, ici c’est le topic des mecs qui aiment en avoir une grosse qui fait du bruit, du bon gros vroum vroum, voir de la zone rouge, entendre les retours de flamme dans le collecteur inox, sentir ce mélange de ferrodo de freins et de gomme surchauffé ! On passe vous chercher ? :lol!:
J'avais pô vu ! Merci, sans façons, mais on peut aimer tout ce que tu dis sans être MACHO !!!!!!!!!!!!!!!!!!! Grrrrrrrrrrrr !!!!! :lol!:
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Philou62
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Re: L'automobile sportive dans les années 80.

Message : # 148953Message Philou62
14 oct. 2009, 20:11

TPSK 1981 a écrit : La 944 turbo me plait bien, on m'en avait proposé une il y a quelques mois.
Niveau design, l'avant est très joli, mais l'arrière est raté je trouve.

C'est à cause de cet arrière pas très gracieux que j'ai décliné l'offre.
C'est surtout ma femme qui n'arrêtait pas de me dire, que de dos, cette voiture resemble à une Talbo ou à une Fuego. :lol:
Comme tu le disais, ces modèles ne sont équipés que d'un quatre cylindres, mais quel quatre cylindres ! Beaucoup de moteurs six cylindres pouvaient envier ses qualités, à commencer par le fade V6 PRV atmosphérique ! Ceci dit, je n'entrerai pas encore dans le détail du moteur de la Porsche 944, ça viendra le moment venu.

Personnellement, si la 944 Turbo que l'on t'a proposée était à un bon prix et si elle était saine, tu es passé à côté de quelque chose. Personnellement, je ferais mon choix sur les qualités globales d'une voiture, et si je devais choisir une sportive pour sensiblement moins cher qu'une Twingo neuve, c'est certainement la première sportive qui me viendrait à l'esprit. Parce qu'elle est facilement utilisable au quotidien, suffisamment confortable pour ne pas être fatigante à conduire, mais aussi très performante et efficace sur route, apportant une polyvalence d'usage très appréciable. Difficile de trouver meilleur choix, à moins de craquer pour une Audi S2, plus récente, très abordable également, et présentant des qualités très proches (en symphonie cinq cylindres majeur). Entre les deux, mon coeur balance !

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Re: L'automobile sportive dans les années 80.

Message : # 148957Message TPSK 1981
14 oct. 2009, 20:53

Oui, quitte à chisir, mon coeur pencherai plus vers l'Aud S2. J'adore son look :good:

Au fait, en parlant dumoteur V6 PRV, c'est celui là qui équipe la De lorean MC12 ?
C'est vrai qu'il n'a rien de sportif, il me semble qu'il doit développer à peine plus de 130cv.

On m'avait proposé une 944 turbo rouge (+ 2000eur), assez belle est bien entretenue, en échange d'une Opel astra cabriolet 2.2 16V que je vendais.
J'ai décliné cette offre à cause se son design arrière, puis quelques jours plus tards, j'ai finalement accepté d'échanger mon Opel contre une M3.

Mais la 944 turbo, reste tout de même un modèle que j'aimerai acquérir un jour.
Je la veux rouge avec le toit ouvrant et une sellerie en cuir beige ou blanc. :heart:

Philou, au moment venu, je compte bein que tu nous présentes les différentes versions de la 944, aussi bien que tu l'as fait avec la 924 :good: .
Fredolococo a écrit :une fuego ? ! ? ! ? ! ? ! :mdr:
c'est vrai que ça casse un peu le mythe là ! :lol!:
Je te le fait pas dire :lol: :mdr: :mdr:
Comparer une Porsche à une Renault :affraid: ...les puristes vont hurler!!! (je parle des défenseurs de la Fuego :mdr: :mdr: )

Thecure a écrit : heu moi je peut pas faire sa avec ma voiture a 2 bougies et a refroidisement a air....
Mais absolument cher Thecure :D .
Au fait, comment elle s'appelait cette 2CV, typée Paris-dakar, qui avait un moteur à l'avant et un second à l'arrière?? :scratch:

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Re: L'automobile sportive dans les années 80.

Message : # 148960Message Thecure
14 oct. 2009, 21:11

elle s'appele BIP BIP
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Re: L'automobile sportive dans les années 80.

Message : # 148961Message Thecure
14 oct. 2009, 21:15

elle appartient a la famille Marques qui gére le 2cv club de Cassis
ils ont fait le dackar en 2008 mais l'année derniere je sais pas vu que c'etais en amérique du sud, et comme chacun sait la 2 cv n'est pas étanche...
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Re: L'automobile sportive dans les années 80.

Message : # 148977Message TPSK 1981
14 oct. 2009, 23:18

Merci Thecure :good:

Pour le plaisir ;)


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Re: L'automobile sportive dans les années 80.

Message : # 148990Message Thecure
14 oct. 2009, 23:46

Génial la video :good: :good:

Merci de faire connaitre bip bip

:mer:
Les politiciens c'est comme les couches des bébés, il faut les changer regulierement et ce pour les mêmes raisons...

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Re: L'automobile sportive dans les années 80.

Message : # 149003Message Philou62
15 oct. 2009, 01:42

TPSK 1981 a écrit :Oui, quitte à chisir, mon coeur pencherai plus vers l'Aud S2. J'adore son look :good:

Au fait, en parlant dumoteur V6 PRV, c'est celui là qui équipe la De lorean MC12 ?
C'est vrai qu'il n'a rien de sportif, il me semble qu'il doit développer à peine plus de 130cv.
Précisément. Pour être complet, à l'origine, ce devait être un moteur Citroën, d'abord un bi-rotor de GS, impossible à produire en grande quantité, puis un quatre cylindres de CX sur lequel ils auraient voulu greffer un turbo. Citroën n'ayant pas accepté, ils ont opté pour un V6 PRV atmosphérique, dont la puissance ne dépassait pas 130 chevaux. Un moteur très moyen, car creux à bas régime et manquant de caractère en haut, et très glouton qui plus est. Le moteur Citroën se serait avéré plus adapté, finalement.
Un prototype très alléchant de DeLorean DMC-24 n'est finalement jamais sorti. Vraiment dommage car il devait être bi-turbo ! Il n'existerait que trois exemplaires de ce prototype.
On m'avait proposé une 944 turbo rouge (+ 2000eur), assez belle est bien entretenue, en échange d'une Opel astra cabriolet 2.2 16V que je vendais.
J'ai décliné cette offre à cause se son design arrière, puis quelques jours plus tards, j'ai finalement accepté d'échanger mon Opel contre une M3.

Mais la 944 turbo, reste tout de même un modèle que j'aimerai acquérir un jour.
Je la veux rouge avec le toit ouvrant et une sellerie en cuir beige ou blanc. :heart:
Aaaaahhhh, une M3, j'adore ! C'est laquelle précisément ?
Philou, au moment venu, je compte bein que tu nous présentes les différentes versions de la 944, aussi bien que tu l'as fait avec la 924 :good: .
Et le plat de Monsieur est servi comme sur un plateau !

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La 944 sort en 1981 dans le prolongement de la 924. En fin de compte, elle peut se définir comme une déclinaison haut de gamme de la 924. Au niveau look, caisse et chassis, elle reprend presque à la lettre la recette de la 924 Carrera GT, à savoir les ailes et le bouclier large pour le look (les jantes de série sont des ATS en 15 pouces en lieu et place des Fuchs, qui restent disponibles, mais en option), un chassis composé d'un système Mc Pherson à l'avant, et les bras obliques et barres de torsion transversales à l'arrière, et toujours le fameux système Transaxle garantissant un équilibre et une efficacité redoutables. Même l'intérieur n'a pas évolué ! Mais alors qu'offre-t-elle de réellement nouveau ? Eh bien la nouveauté principale est à chercher du côté mécanique. Tout d'abord, tordons le cou à cette rumeur encore trop présente aujourd'hui, le moteur de la 944 n'est absolument pas d'origine Audi, c'est une création 100 % Porsche, plus précisément celui que l'on appelle "Demi-V8" ! Pour faire très simple, je prends le moteur d'une 928, je le coupe en deux, je le retravaille un peu, et voilà, j'ai un moteur de 944. Ce bloc bénéficie d'arbres d'équilibrage tournant à contre sens, ce qui favorise le couple. D'une cylindrée de 2.5 litres (2479 cm3 exactement), il développe une puissance de 163 chevaux à 5 800 tr/mn, et surtout, un couple de 19.9 MKG à 3 000 tr/mn, ce qui confirme ses origines de 928. Très coupleux et onctueux, il permet une conduite très souple et en silence, et ne génère aucune vibration. Les performances qu'il délivre ne font pas de la 944 une sportive pure et dure, mais la voiture file tout de même à 220 km/h avec un 1000 mètres D.A. abattu en à peine plus de 29 secondes. Techniquement, ce quatre pattes n'a finalement rien à envier à de nombreux 6 cylindres (mélodie exceptée). Bref, la 944 n'est donc pas du tout indigne du nom qu'elle porte, même si l'extrême équilibre de la caisse, favorisé par un équilibre des masses quasi-idéale (51 % à l'avant et 49 % à l'arrière), démontre tout de même d'un petit manque de puissance pour exploiter pleinement le châssis. La 944 n'est donc pas celle qui vous donne les sensations d'un grand huit, sa philosophie correspond plutôt à celle de la GT rapide, confortable et sûre.

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Ceci dit, Porsche, nous le savons, n'est pas du genre à laisser un modèle sans en apporter des améliorations. C'est ainsi qu'en 1985, naquit la 944 turbo, nom de code 951. Ce nouveau modèle garde les mêmes caractéristiques moteur, mais le turbo apporte 220 chevaux et surtout une valeur de couple de 33.6 MKG disponible dès 3 000 tr/mn. Mais, contrairement à de nombreux blocs turbo-compressés (notamment chez Alpine), l'effet turbo est ici totalement dilué, toujours afin de privilégier la souplesse d'utilisation. Ce que l'on gagne en agrément, on le perd en sportivité, puisque le moteur passe pour manquer de caractère. Et pourtant... les performances sont tout à fait à la hauteur, avec 250 km/h en pointe et trois secondes pleines gagnées sur un mille mètre départ arrêté. C'est du niveau d'une 911 Carrera 3.2 litres, très proche d'une 928, elle en remontre même aux Ferrari 308 et 328, y compris au niveau du comportement grâce à un châssis encore optimisé ! Pour faire mieux, il fallait une 911 Turbo, une Lamborghini Countach, une Ferrari Testarossa, et d'autres monstres sacrés. Pas mal du tout pour un quatre cylindres non ? Pour le reste, la 944 Turbo apporte une refonte de la planche de bord au dessin beaucoup plus moderne, une qualité perçue nettement supérieure à celle, pour le moins vieillissante de la 924, et une finition plus soignée. Les autres 944 de base bénéficieront de cette nette embellie immédiatement, et personne ne s'en plaindra.

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Juste après la sortie de la turbo, Porsche sort aussi la 944 S, destinée à combler le fossé entre la version 2.5 atmosphérique de 163 chevaux et la 2.5 Turbo. La principale modification se situe du côté moteur. Le 2.5 bénéficie de deux arbres à came en tête, d'une culasse 16 soupapes, ainsi que des collecteurs d'admission et d'échappement retravaillés. Le tout apporte 27 chevaux de mieux, et 230 Nm de couple, mais disponibles à 4 100 tr/mn. Le moteur est moins souple et plus pointu que la version de base, culasse 16 soupapes oblige, mais les performances restaient de bon niveau puisque la voiture permettait un bon 230 km/h en pointe, il ne fallait que 28 secondes pour couvrir le 1000 mètres. Bref, largement de quoi ressentir des sensations sympathiques à son volant, d'autant qu'elle recevait d'origine le châssis de la turbo, et qu'il était possible de lui greffer, en option, un châssis sport assorti d'un différentiel à glissement limité.

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En Avril 1988, Porsche décide de produire 1635 exemplaires d'une 944 Turbo Cup issue de la compétition, dont 94 pour la France. Elle est baptisée Turbo S. Elle est équipée d'un kit moteur de 250 chevaux, ainsi que des bandes "turbo" sur le bas des ailes avant. A noter qu'il existe, parmi ces 1635 exemplaires, 37 exemplaires équipés d'un kit Racing apportant encore 40 canassons supplémentaires sous le capot. En Août, Porsche décide d'adopter ces spécificités sur les turbo de série, et propose en série les mêmes jantes que celles qui équipent les nouvelles 911 type 964 Carrera 2 et 4, de même puissance, ainsi qu'un déflecteur aérodynamique de la jupe arrière. Outre la puissance de 250 chevaux obtenus à 5 800 tr/mn, on appréciera l'amélioration du couple qui atteint cette fois 35.7 MKG à 4 000 tr/mn, ce qui permet 260 km/h en pointe et moins de 26 secondes aux 1000 mètres. Aujourd'hui encore, pas mal de sportives feraient de ces chiffres leur ordinaire. Dans le même temps, les 944 atmosphériques passent en 2.7 litres, et n'apportent que deux petits chevaux par rapport au moteur 2.5 litres. Ceci dit, l'augmentation du couple de 15 Nm permet une meilleure souplesse encore. Elle n'est pas plus rapide que l'ancienne équipée du 2.5 litres, mais elle améliore ses chronos de quelques dixièmes. Sa production ne durera même pas une année.

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En 1989, la 944 voit sa dernière évolution notable, la 944 S2. La principale nouveauté est le moteur toujours atmosphérique, mais dont la cylindrée passe à trois litres, ce qui en faisait le quatre cylindres le plus gros du marché. Il profite toujours de la culasse 16 soupapes, mais contrairement au moteur 2.7 litres, la S2 progresse de façon très notable par rapport à la 944 S, avec une puissance de 211 chevaux et un couple de 280 Nm disponible dès 4 000 tr/mn. Ceci s'accompagne des mêmes équipement de carrosserie que la dernière Turbo. L'augmentation de cylindrée permet une souplesse et une onctuosité encore magnifiée par rapport aux anciens modèles atmosphériques, de nombreux moteurs six cylindres n'en offraient pas autant. Cette souplesse n'était pas obtenue au détriment des performances, puisqu'on atteignait 240 km/h en pointe, avec un 1000 mètres en un peu plus de 27 secondes, ce qui la rapproche des anciennes 2.5 Turbo de 220 chevaux. Malgré toutes ces qualités, la 944 commence à accuser le poids des années et les ventes fléchissent.

Sa production sera stoppée en 1991 pour laisser place à la 968 qui sera la dernière Porsche à moteur avant du siècle dernier. Elle reprendra les phares ronds et un bouclier de 928, les rétros et les jantes "cup" empruntés à Sa Majesté 911 et de nouveaux feux arrière. Bref, il s'agit plus d'une 944 restylée que d'un nouveau modèle. Ceci dit, l'aménagement intérieur s'inspire cette fois un peu plus de la 911, avec un meilleur équipement. Le moteur est repris de la 944 S2, mais avec le procédé Variocam à levée variable des soupapes. Il permet à la fois d'optimiser le couple en bas et la puissance en haut. Le nouveau bloc affiche 240 chevaux et 31.1 MKG de couple, ce qui permet d'atteindre 250 km/h, avec un 1000 mètres en moins de 27 secondes, tout en maîtrisant les consommations. Les qualités de souplesse sont encore améliorées sur cette version du bloc, et mis à part la sonorité d'un quatre pattes, ce moteur est parfait, tout simplement.

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A noter qu'il existe une 968 Clubsport qui se débarasse de tous ses équipements de confort, adopte un châssis sport de série et qui gagne 50 kg sur la bascule au passage.

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Encore plus fort, la 968 Turbo S, beaucoup moins connue existe également, et a été produite pour homologuer la 968 en championnat GT. Elle profite de la caisse allégée de la Clubsport, de deux sièges reccaro empruntés à la 964 RS 3.6 litres et surtout, d'un turbo-compresseur qui fait passer la puissance à 305 chevaux, et pas moins de 51 MKG de couple. Contrairement à d'habitude, le moteur est brutal, et revient à la bonne vieille tradition du coup de pied aux fesses. Le niveau de performances rivalise carrément avec la 964 Turbo 3.6, avec à peine plus de 23 secondes aux 1000 mètres. Sur les 50 exemplaires prévus, seuls 14 ont été construits. Véritable serpent de mer, je souhaite beaucoup de courage et de patience à celui qui désirerait l'acquérir, en plus d'un compte en banque bien garni !

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La 968 s'éteindra en 1995, ne pouvant plus rivaliser avec BMW et sa M3 à moteur six cylindres, notamment.

J'ajouterai des photos demain, là je suis juste un peu claqué. J'espère qu'en attendant, ça conviendra.
Dernière modification par Philou62 le 15 oct. 2009, 23:31, modifié 2 fois.

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Re: L'automobile sportive dans les années 80.

Message : # 149053Message Fredolococo
15 oct. 2009, 12:29

Si ça convient ?

un peu mon neveu, c'st même excellent ! Quel talent Philou !! :cheers:

Pour reprendre un peu divers points :

- le V6 PRV, il peut parfois ne pas être aussi fade que ça, suffit d'essayer une Alpine V6 Turbo de 1986 faisant 200ch, ben on a du mal à croire que c'est ce fade V6 qui chante ainsi ! (bon, après faut pas comparer à du 6 en ligne de BM ou du 6 flat 3.2)

- il a existé une Méhari avec 2 moteurs aussi, une connaissance au travail en possède une, qu'il a acheté il y a une quinzaine d'années, comme ça car elle trainait dans un jardin d'une maison ... je lui ai dis qu'elle valait certainement très cher maintenant, en effet on voit des Méhari (de base) à la vente à 10.000 voire 15.000€ (certe, entièrement refaite) :affraid:

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Re: L'automobile sportive dans les années 80.

Message : # 149058Message TPSK 1981
15 oct. 2009, 14:15

quote="Fredolococo"]Si ça convient ?

un peu mon neveu, c'st même excellent ! Quel talent Philou !! :cheers:

Pour reprendre un peu divers points :

- le V6 PRV, il peut parfois ne pas être aussi fade que ça, suffit d'essayer une Alpine V6 Turbo de 1986 faisant 200ch, ben on a du mal à croire que c'est ce fade V6 qui chante ainsi ! (bon, après faut pas comparer à du 6 en ligne de BM ou du 6 flat 3.2) [/quote]



Pour le V6 PRV, on peut dire qu'il est plutôt fade en version athmosphérique.
Pour le rendre plus joyeux et surtout pour combler son manque de couple à bas régime, la greffe d'un turbo est nécessaire.
Philou62 a écrit : Aaaaahhhh, une M3, j'adore ! C'est laquelle précisément ?
C'était une E36 3L de 1994. Modèle français (volant 3 branches et sellerie cuir).
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Wouaaaa!!!! comme l'a souligne Frédo, bravo pour cette présentation très détaillée de la 944. :good: :good:
Ah oui, quel talent :good:
Après avoir lu ton post, mon envie d'acquérir une version turbo s'est renforcée :) .

Peut être que je me trompe, mais il me semble qu'il a eu une série de 944 turbo qui développait 250cv.
Ce ne sont pas les versions exports (états unis) qui étaient plus puissants?

Si quelqu'un peu méclairer... :scratch:

Les versions 163 et 211cv sont les plus accéssibles.
Les versions turbo flirtent et parfois dépassent les 10.000 Eur.

Frédo, toi qui est Porschiste, C'est pas la 944 qui avait le bableau de bord qui se fissurait avec le temps?
Tant qu'on y est, il me semble aussi qu"il était possible de modifier l'arrière des 944 et d'y greffer celui d'une 968, plus gracieux.

Fredolococo a écrit :- il a existé une Méhari avec 2 moteurs aussi, une connaissance au travail en possède une, qu'il a acheté il y a une quinzaine d'années, comme ça car elle trainait dans un jardin d'une maison ... je lui ai dis qu'elle valait certainement très cher maintenant, en effet on voit des Méhari (de base) à la vente à 10.000 voire 15.000€ (certe, entièrement refaite) :affraid:

Spéculation quand tu nous tiens ! :no:
Je ne savais pas que quelques Méhari avaient eu deux moteurs.
Peut-être pour donner la réplique aux Ferrari 308... :geek:

Thecure devrait pouvoir nous renseigner su cette version spéciale.

Bien sûr Frédo, celle que possède ton colègue de travail doit valoir son pesant d'or maintenant.
Tout comme la 2CV, le prix d'une belle méhari peut atteindre des sommets.
Je suis sûr que certaines valent les 10 000 ou 15 000eur demandés.
Mais celles-ci ne doivent pas courrir les rues...

C'est difficle de se faire une opinion, parce que quand la passion parle....
Je le comprends, parce que, moi même, je suis capable de dépasser les limites d'un budget pour acquérir la perle rare.

Quand on est passionné, c'est très difficile d'être raisonnable...

Après, c'est certain que quelques vendeurs profitent de cette côte élevée, pour vendre des épaves à prix d'or.

D'où l'importance de bien connaitre le modèle que l'on souhaite acquérir.
Et ne pas hésiter à se faire accompagner d'un connaisseur en cas de doute.

Je me suis fait avoir lorque j'ai acheté ma première 205 GTI.
Lors du démontage de l'habitacle, je me suis aperçu qu'elle avait été accidentée...et pas qu'une fois!!!
Je m'en suis débarrassé aussi tôt.

Je conclurai mon épitre sur "Il faut mieux rater une bonne affaire plutôt qu'en faire un mauvaise". (Cindy Sanders :lol: )

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Philou62
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Re: L'automobile sportive dans les années 80.

Message : # 149123Message Philou62
15 oct. 2009, 20:54

Concernant le V6 PRV, il va de soi que je parlais des versions atmosphériques qui sortaient de 125 à 200 chevaux pour les déclinaisons 24 soupapes (les 605 SV-24 et les XM V6-24v, étaient un peu moins performantes que les 505 Turbo et CX 25 GTi Turbo 2, pourtant moins puissantes). Le moteur était mal né car il devait à l'origine être un V8. Crise pétrolière oblige, on l'a amputé de deux cylindres à la va-vite. Les premières versions avaient un ralenti chaotique et ne tournaient même pas rond. Heureusement qu'il a su évoluer, mais les versions atmosphériques étaient au mieux, moyennes. Le V6 PRV atmosphérique n'a fait à peu près bonne figure que dans les Alpine, simplement parce que ces dernières étaient légères, rien de plus.

Effectivement, le V6 PRV valait le détour dans ses nombreuses versions turbo compressées que l'on a retrouvées effectivement dans les Alpine V6 Turbo (jusqu'à 250 chevaux dans l'A610 sortie en 1991 en 3 litres), mais aussi Renault 25 V6 Turbo (jusqu'à 205 chevaux dans la Baccara de 1991), et autres Venturi (la 400 GT adoptait la version 3 litres de ce propulseur, et avec deux turbos, elle sortait 408 chevaux, ce qui lui permettait de rivaliser sans peine avec la Porsche 993 Turbo de même puissance !). Ceci dit, il restait un gros défaut, les consommations vraiment pas maîtrisées (même une 25 Turbo pouvait engloutir 40 litres en la poussant, je n'ose pas imaginer avec une Venturi 400 GT !).

Ce sont les planches de bord de 924, aussi montées sur les 944 jusqu'en 1985 qui se fissurent. C'est d'ailleurs pour cette raison que pour ceux qui voudraient se porter acquéreur d'une 944, je lui conseillerai de choisir un modèle après 1985. En fait, c'est la Turbo qui a apporté la nouvelle planche de bord qui s'est généralisée immédiatement. Cette dernière traverse beaucoup mieux les années et ne se fissure plus.

Au sujet de la 944 Turbo 250 chevaux, mon petit exposé en a bien parlé, c'était d'abord la Turbo Cup produite en avril 1988, puis les turbo normales à partir de août 1988 qui ont donc repris le même moteur. Je m'excuse si ce n'était pas clair. D'ailleurs, pour parler des versions US, non, elles n'étaient pas plus puissantes. C'était même souvent l'inverse avec les normes de dépollution nettement plus draconniennes. Pour être plus complet, concernant le marché US (et japonais par la même occasion), la 924 atmosphérique ne développait plus que 95 chevaux, la turbo ne sortait que 143 chevaux... Concernant la 944 la version atmosphérique ne sortait que 143 chevaux, il a fallu attendre 1987 pour voir toutes les 944 développer 160 chevaux, partout dans le monde. Concernant les versions turbo de la 944, elles ne sortaient que 217 et 247 chevaux (contre 220 et 250 ici, ça ne fait pas grande différence).

Concernant la 924, j'avais oublié de parler des Carrera GTS produites à seulement 50 exemplaires (245 chevaux, voire même 280 chevaux pour certaines), et des Carrera GTR (une bête de course de 375 chevaux, mais produite à seulement 17 exemplaires !), mais elles étaient destinées à la course, la première pouvant toutefois être homologuée sur route.

EDIT : J'ai rajouté quelques photos sur mon intervention traitant de la 944, c'est plus joli ainsi.

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