que nous jetions bien évidemment dans les pieds des passants ou les TIGRE BISON N°3 ou 2
que nous disposions dans les merdes fraîches de chiens pour en faire profiter un maximum de gens!!
Au banquet de l'amitié, chacun peut trouver sa pitance ... Mais au festin des loups, il n'y a pas de dessert ... (Professeur Procyon)
ça porte un nom scientifique: "coitus interrumptus"!!!Missaudrey a écrit :Moi j'ai le souvenir d'avoir balancé un petard dans un appartement situé en rez-de-chaussée. La fenêtre était ouverte et le couple d'inconscients qui l'habitait était occupé à faire bruyamment l'amour sur la table de cuisine qui se situait une enfilade de la salle à manger qui donnait donc sur la rue
On a bien passé 5 Minutes a mater (endurant le monsieur?) puis on a balancé un gros petard... on a rigolé pendant des heures....
Je ne pense pas que ce fusse n'importe quoi...c'était tout un art;..que dis-je, une religion! Cela a participé à notre structuration psychologique, à la construction de notre individu, nous avons forgé notre avenir en quelque sorte! Nous avons découvert, grâce à cela, beaucoup de limites, d'interdits...nous avions également la puissance suprême entre nos mains (un peu comme Albator ou Cobra), nous avons appris que ces explosions de joie et d'excitation pouvaient nous aider à rouler des gamelles au goût de mente à l'eau aux filles le soir venu, que malgré leurs cris épouvantés cela aidait à les emballer...une projection du râle du cerf peut être?!Tommy a écrit :Excellent sujet, les pétards !!
Le jeu des gamins turbulents par excellence, qui n'avaient pas froid aux yeux, pas peur de se faire brûler le bout des doigts, ou de se faire engueuler par les adultes
Merci Luc, car tu as eu le courage de raconter le genre d'âneries qu'on a été nombreux à réaliser. Moi aussi j'ai explosé quelques boîtes à lettre dans le village (il y avait même eu une plainte de déposée à l'époque), mais je ne m'en vantais pas (et pour cause). Idem pour les bouses de vaches, avec le recul, je me dis que c'était vraiment du n'importe quoi
On passait des après midi entiers à jouer avec les pétards. On allait les chercher au bureau de tabac du village, c'était pas cher, pour 5 francs, on en avait un plein sachet. Je me souviens même de la réflexion d'un pote : "C'est fou ce qu'on peut se marrer avec 5 francs ! " ... Va essayer la même chose aujourd'hui avec 75 centimes d'euros
Soit on restait dans notre lotissement, et on se trouvait des terrains de jeu dans les espaces verts, les maisons en construction ... soit on allait s'isoler dans les bois, et là, on faisait péter les plus gros, dans des boîtes de conserve ou autre détritus trouvés ici et là.
De très bons souvenirs !
je suis mort de rire en imaginant cette scène!!Missaudrey a écrit :Un grand souvenir. Moi et mes camarades étions en 6eme... donc pour nous, les choses de l'amour (surtout en 1991), c'était vraiment abstrait, de la quasi science fiction... cette partie de rigolade entre le petard qui explose, la nana qui hurle, le mec qui hurle encore plus fort et surtout la poursuite par le dit monsieur qui avait enfilé son falzar plus vite que son ombre. Après ca, je faisais un détour pour rentrer ou sortir de chez moi. J'avais peur de passer devant le fameux appart et d'être reconnue
J'ai déménagé quelques mois après l'affaire du petard. Mais je me souviens qu'on avait tous peur de croiser le monsieur. Je doute qu'il ait vu nos visages mais nous étions encore petits (10/11 ans). 25 ans après, je me demande encore comment on peut perdre la tête au point de s'exhiber en plein acte. Heureusement qu'ils avaient été soft. Sinon quel traumatisme ça aurait été.Luc Micromachine a écrit :je suis mort de rire en imaginant cette scène!!Missaudrey a écrit :Un grand souvenir. Moi et mes camarades étions en 6eme... donc pour nous, les choses de l'amour (surtout en 1991), c'était vraiment abstrait, de la quasi science fiction... cette partie de rigolade entre le petard qui explose, la nana qui hurle, le mec qui hurle encore plus fort et surtout la poursuite par le dit monsieur qui avait enfilé son falzar plus vite que son ombre. Après ca, je faisais un détour pour rentrer ou sortir de chez moi. J'avais peur de passer devant le fameux appart et d'être reconnue
Depuis ce jour, ce monsieur a peut-être été atteint de priapisme...et vous en veut chaque jour que Dieu fait!!
Luc Micromachine a écrit :...donc en conclusion...si tu veux devenir structuré et équilibré, mets des pétards dans les bouses de vache!
Au banquet de l'amitié, chacun peut trouver sa pitance ... Mais au festin des loups, il n'y a pas de dessert ... (Professeur Procyon)Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 0 invité
