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Tiens, je ne savais pas qu'il parlait l'italien, le Johnny ! Décidément, que de cordes à son arc !

Ou alors, il chantait à la phonétique, comme ça se faisait à l'époque.

Oui, cette chanson m'a toujours paru être un ovni par le thème qu'elle développe, un mec qui vient de commettre un meurtre par amour et qui crie son désespoir aux flics qui l'entourent ... elle est assez poignante.

Comme quoi, on peut se moquer de Johnny sur bien des points, mais je ne pense pas qu'il ait jamais fait "semblant" quand il chantait. Il pouvait se mettre dans la peau d'un romantique, d'un mauvais garçon, d'un criminel, d'un dépressif, d'un battant ... qu'on les aime ou non, ses chansons sont intenses, et il est crédible dans ce qu'il chante.

La période que je préfère dans la carrière de Johnny Hallyday, c'est 80-93 en commencant par l'album A partir de maintenant avec sa version de "Je ne suis pas un héros" que Balavoine a écrite pour lui, puis cela continue avec les concerts au Palais des Sports en 82, au Zénith en 84, les albums Entre violence et violon avec une chanson pas assez connue "La fille d'en face" écrite par Bernard Lavilliers, Rock' n' roll attitude avec Michel Berger, Gang avec Jean-Jacques Goldman, Cadillac avec David Hallyday notamment la chanson "Mirador",Bercy en 87,90 et 92 et le Parc des Princes en 93 pour son 50ème anniversaire avec Norbert Krief alias Nono du groupe Trust parmi les guitaristes et Jannick Top du groupe Magma comme bassiste.

Autant le bonhomme me déplaît, autant certaines chansons me transportent, genre "L'envie"!
Et il faut reconnaître qu'il a un gros sens de l'autodérision (genre dans le film "Rock'n Roll"....)